Le prix de cession des actions devrait être fixé le 27 avril, à la veille de la première cotation, l'offre publique et le placement se terminant le 26 avril. Euler a obtenu un visa de la Commission des opérations de bourse (COB), "avec avertissement". 8.797.629 actions, soit 25% du capital seront mises à disposition du marché: 90% sous forme d'un placement global en France et à l'international (hors Etats-Unis), et 10% sous forme d'une offre à prix ouvert destiné au public en France, indique le communiqué. Le nombre d'actions offertes pourra être augmenté de 1.319.644 titres (représentant près de 15% de l'offre initiale) par l'exercice d'une option de surallocation (greenshoe) qui portera le nombre de titres à 10.117.273, soit 29% du capital. La participation des AGF, qui restera actionnaire majoritaire, serait alors ramenée de 68% à 51%, celle de Swiss Re de 20% à 8% et celle de la Scor de 12% à 7%, a-t-on indiqué chez Euler. Quelque 5% seront détenus en autocontrôle. L'opération sera dirigée par JP Morgan et le Crédit Lyonnais, ccordinateurs globaux. JP Morgan sera teneur de livre. Euler sera le second assureur-crédit à être introduit à la Bourse de Paris en quelques mois, après la Coface, qui avait bondi de 63% à son premier jour de cotation, le 2 février. Le titre Coface a été multiplié par deux depuis son introduction. Euler revendique la place de leader mondial de l'assurance-crédit, avec un chiffre d'affaires de 1,07 milliard d'euros et un résultat net de 79,4 millions d'euros, soit 11,1 % de rendement des fonds propres.A l'instar la Coface, Euler assure les risques liés aux paiements inter-entreprises, mais il a assuré son développement sur le marché de l'assurance-crédit domestique, se développant à partir de 1990, d'abord dans l'assurance export (à travers Eurexel), puis à l'étranger avec l'acquisition d'assureurs-crédit locaux en Belgique (1993), en Grande-Bretagne (1996), puis aux Etats-Unis et en Italie (1998). Euler est aujourd'hui présent au capital de partenaires dans 19 pays. Euler réalise par ailleurs 10 % de son chiffre d'affaires dans l'affacturage (gestion et recouvrement de créances commerciales pour le client), cette activité rebaptisée Eurofactor est en phase de consolidation après le rachat de la filiale du Crédit Lyonnais Slifac.

latribune.fr

20 Oct 2008, 9:00

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