Le groupe français Lagardère a multiplié par six son bénéfice net part du groupe à 788 millions d'euros au premier semestre 2000, contre 119 millions lors des six premiers mois de 1999. Mais cette hausse exceptionnelle provient de nombreux éléments non récurrents, notamment des plus-values, comme la cession de Club Internet à T-Online en échange de titres T-Online ou la cession de Grolier, mais aussi des provisions pour dépréciation d'immobilisations corporelles passées par la branche Lagardère Média, indique le groupe dans un communiqué. Le résultat d'exploitation semestriel s'établit à 263 millions d'euros, en hausse de 36,2%, porté par le pôle Hautes Technologies, dont la contribution passe de 42 à 103 millions d'euros. La division Airbus est particulièrement performante, "en raison notamment d'une réduction des coûts industriels et d'une activité plus soutenue". Le pôle Lagardère Médias, dont la contribution s'élève à 123 millions d'euros, progresse de 40% à périmètre et taux de change constants tandis que la branche automobile affiche, quant à elle, un résultat stable à 40 millions d'euros.S'agissant des perspectives, Lagardère Médias confirme son objectif d'atteindre un taux de croissance annuel à deux chiffres de son résultat d'exploitation. Enfin par rapport au plan de marche présenté lors de la création de la société en juillet dernier, les résultats d'exploitation prévisionnels de EADS, dont Lagardère détient 15%, "sont pour les années à venir plutôt en avance grâce à la mise en oeuvre des plans d'amélioration des résultats et à la fermeté de l'activité commerciale, en particulier dans l'aéronautique", souligne le groupe.L'action Lagardère a fini la séance de jeudi en repli de 3,37% à 68,8 euros. Le titre affiche une progression de près de 34% depuis le début de l'année.

latribune.fr

20 Oct 2008, 9:05

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