finance, site portail dédié aux directeurs financiers et aux trésoriers d'entreprise, vient de boucler son deuxième tour de table en levant 60 MF auprès de quatre investisseurs privés internationaux : le fonds d'investissement américain Carlyle, General Electric Equity, NetPartners, déjà actionnaire de bfinance, et Andersen Consulting. L'entrée dans le capital de bfinance d'Andersen Consulting formalise le partenariat entre le site et le cabinet international de conseil, noué dès le lancement de bfinance, fin février. Cette levée de fonds permettra au site de dupliquer son modèle français en Angleterre, en Allemagne et en Suède. « Nous avons déjà commencé à embaucher une équipe de 7 personnes à Londres et 2 personnes en Allemagne et en Suède. Les sites seront lancés fin juin dans ces trois pays. » Une troisième levée de fonds, pour un montant compris entre 40 et 50 millions de francs est d'ores et déjà prévue en septembre ou octobre prochain, afin d'étendre la présence du site à l'international.En pratique, bfinance.fr se présente comme une plate-forme b-to-b de fourniture en ligne de produits financiers. Et le marché visé est immense, puisque l'entreprise estime que les volumes échangés au niveau européen l'an dernier atteindraient 7 000 milliards d'euros, générant 421 millions de revenus bancaires. bfinance, vise une part de marché de 8 % d'ici quatre ans. Pour réaliser cet objectif, les dirigeants de bfinance ont mis en place un système d'appels d'offre, permettant aux directions financières des entreprises de mettre en concurrence les institutions financières, et donc de bénéficier d'un gain de temps et d'argent. De manière très ordinaire, bfinance.fr se rémunèrera en prélevant une commission sur chaque transaction effectuée par son intermédiaire. « Nous allons nous rémunérer comme un apporteur d'affaires, à cette différence près que nos pourcentages seront bien inférieurs à ceux pratiqués par les acteurs traditionnels de ce march頻, explique David Vafai. La commission maximale prélevée par la société atteint 0,15%, mais elle se limite en moyenne, selon ses dirigeants, à 0,05% environ. 65 entreprises sont d'ores et déjà référencés sur bfinance. « À la fin de l'année, nous espérons enregistrer environ 400 appels d'offre sur la France, poursuit le responsable. À l'horizon 2001, nous estimons pouvoir atteindre environ 2 400 transactions sur l'ensemble de l'Europe. » Actuellement, 13 appels d'offre ont été passés sur bfinance, générant un encours de 200 MF. « Nous avons enregistré aussi bien des petites sociétés, pesant 20 MF, que des grandes multinationales au CA de plusieurs milliards de francs. » Bfinance prévoit de réaliser un million d'euros de chiffre d'affaires cette année et entre 5 et 10 millions l'an prochain. Le site ne sera pas rentable avant 2002.

latribune.fr

20 Oct 2008, 11:11

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