Les services restent un pilier de la croissance américaine

Tous ceux qui anticipent une reprise de la croissance aux Etats-Unis au deuxième trimestre vont sans doute être confortés dans leur analyse par la publication de l'indice des directeurs d'achat dans le secteur non-manufacturier (NAPM). Après avoir chuté de 11 points en janvier, cet indice qui reflète les perspectives dans le secteur des services, a rebondi en février à 51,7 contre 50,1 en janvier. Les services, qui représentent 80% du PIB américain, ne semblent donc pas suivre l'industrie sur la voie de la récession puisqu'ils demeurent au-dessus du seuil fatidique des 50 points, qui marque la frontière entre une économie en croissance et une économie en contraction. Jeudi, l'enquête NAPM menée auprès des directeurs d'achats de l'industrie américaine pour le mois de février montrait un ralentissement de la contraction de l'activité. L'indice ressortait en effet en hausse de 0,7 point à 41,9 au lieu de 41,2 en janvier. Dans ses commentaires, Norbert J. Ore, président du NAPM manufacturier, s'était alors montré assez optimiste affirmant que "si janvier se révélait un plancher pour le fléchissement industriel, alors le PIB pourrait rebondir à 2% en milieu d'année. La baisse de l'emploi industriel n'est peut être pas terminée mais elle est peut-être près de l'être", avait-il conclu. Pour le secrétaire au Trésor américain Paul O'Neill, on peut effectivement observer "des signes de reprise de l'économie américaine" mais il tient également à souligner "que la croissance est actuellement proche de zéro". Pour étayer ce point de vue relativement optimiste, Paul O'Neill a notamment souligné que les ventes des constructeurs automobiles avaient progressé en février par rapport à janvier. Le secrétaire au Trésor a aussi insisté sur la situation des stocks qui selon lui diminuent aussi: "les stocks de General Motors sont passé de 106 jours à 87, ceux de Ford ont baissé à environ 80 jours et ceux de DaimlerChrysler à 59 jours. Lorsque les stocks sont ramenés à environ 60 jours de ventes, a-t-il ajouté, cela indique que les constructeurs vont devoir relancer les chaînes de production pour satisfaire la demande".
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