Le chômage en Italie au plus bas depuis huit ans

Le taux de chômage italien s'est établi en janvier à 9,9% en données corrigées des variations saisonnières (CVS) contre 10% en octobre et 11,1% en janvier 2000, selon l'enquête trimestrielle conduite par l'Istat, l'institut national de la statistique. Il s'agit du taux le plus bas observé depuis janvier 1993, date à laquelle le taux de chômage en données CVS s'établissait à 9,2%. Depuis cette période, le taux de chômage italien a toujours dépassé les 10% de la population active. Il a même frôlé la barre des 12% en 1998 avant de décliner régulièrement en 1999 et 2000.Entre octobre 2000 et janvier dernier, le nombre d'emplois a progressé de 0,4%, ce qui correspond à une création nette de 80.000 postes, selon les données de l'Istat. Ces chiffres recouvrent une situation géographique très disparate. Une progression marquée des créations d'emplois est observée dans le sud de l'Italie, région très touchée par le chômage officiel mais où le travail au noir est également important. Entre octobre et janvier 2000, les données de l'Istat montrent la création nette de 42.000 postes dans le Mezzogiorno, soit +0,7%. Une performance à relativiser par le taux de chômage officiel qui reste dans cette région le plus élevé d'Italie avec 20% de la population active en janvier.Dans le centre, on a également enregistré une bonne progression de l'emploi avec la création nette de 23.000 postes, soit une progression de 0,5% entre octobre et janvier dernier. Dans cette région, le taux de chômage était à 7,8% au début 2001. En revanche, dans le nord, la région la plus industrialisée et riche du pays, l'emploi ne progresse que modestement de 0,1% avec la création de 16.000 postes. Un phénomène logique dans la mesure où le chômage est désormais dans cette région à un niveau difficile à comprimer puisqu'il s'est établi à 4,1% de la population active en janvier. La progression de l'emploi en Italie s'accompagne de l'augmentation de la part des postes à temps plein et à durée indéterminée. Cette embellie sur le front du chômage a également plutôt profité aux femmes. Sur le total des personnes qui ont trouvé ou retrouvé du travail entre début 2000 et début 2001, elles représentent 77,5% des créations nettes d'emplois sur cette période.avec AFP
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