Japan Telecom vise une part de marché de 20% du marché mobile national, contre 16,4% fin avril (soit un peu plus de dix millions d'abonnés), a déclaré son président, Haruo Murakami. Une déclaration offensive malgré les perspectives financières prudentes affichées par le troisième opérateur japonais de télécommunications. En 2000-2001, exercice clos fin mars, le bénéfice net du groupe a augmenté de près de 7%, à 17,6 milliards de yens (172 millions d'euros) grâce à une croissance satisfaisante de ses activités mobiles. Le chiffre d'affaires, lui, a triplé passant de 469 à 1.470 milliards de yens (14,4 milliards d'euros). Japan Telecom prévoit toutefois pour l'exercice en cours une baisse d'environ 20% de son bénéfice net, à 15 milliards de yens. Une estimation jugée trop prudente par la plupart des analystes, qui soulignent la forte croissance des activités de la filiale mobile du groupe J-Phone.Cette dernière, comme sa maison-mère, sont depuis quelques semaines passées sous l'influence prépondérante du britannique Vodafone, principal opérateur mobile européen, qui a porté sa part du capital de chacune des deux sociétés à un peu plus de 45% en rachetant les participations de son compatriote BT. Ce changement dans l'actionnariat pourrait influer sur les investissements du groupe au cours de l'exercice en cours : une partie importante des dépenses de Japan Telecom vise en effet à développer les activités de téléphonie fixe, alors que Vodafone privilégie le mobile. latribune.f

latribune.fr

20 Oct 2008, 8:12

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