Philips vise toujours une croissance d'au moins 10% de son chiffre d'affaires cette année, une marge d'exploitation de 10%, contre 8% en 2000, et une progression de 15% de son bénéfice par action. Les objectifs affichés début février restent valables, a assuré le directeur financier du groupe, Jan Hommen, à l'occasion d'une conférence européenne sur les technologies organisée par Crédit Suisse First Boston. Mais, comme prévu là encore, le groupe néerlandais souffre du ralentissement brusque du marché des semi-conducteurs. Le chiffre d'affaires de l'ensemble du secteur devrait chuter de 20% en 2001, a expliqué Jan Hommen. "Les dernières statistiques sur le secteur des semi-conducteurs montrent que la crise est de plus en plus profonde. Les analystes estiment qu'il s'agit du plus fort déclin qu'ils aient observé en 30 ans", a-t-il souligné."Bien sûr, Philips sera touché par cette tendance et par la baisse de la demande dans les écrans de téléphonie mobile et dans le stockage optique, deux de nos marchés phares", a-t-il poursuivi. Le groupe est le numéro trois européen de ce marché, derrière Infineon et STMicroelectronics.Concernant la téléphonie mobile, Jan Hommen, estimant que "nous ne pouvons pas continuer dans la situation actuelle", a promis que Philips annoncerait bientôt ses décisions sur l'avenir de sa branche PCC. Certains analystes financiers n'excluent pas une sortie complète du groupe du marché des combinés mobiles, en pleine restructuration. A la Bourse d'Amsterdam, l'action Philips cédait 1,51% en clôture à 37,72 euros. latribune.f

latribune.fr

20 Oct 2008, 8:03

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