Bottom or not bottom, that is the question

Les indicesL'indice Dow Jones a terminé la semaine à 9791,09, après un recul hebdomadaire de 1,3 %. Le S&P a chuté de 2% en cinq jours à 1128,43. A 1720,39, l'indice composite du Nasdaq affiche une baisse de 3,6% depuis l'ouverture, lundi 2 avril.La tendanceLe 1er avril est arrivé avec quatre jours de retard à Wall Street, sous la forme d'une séance d'un optimiste délirant, jeudi. Tout y était : les volumes étoffés, les franchissement à la hausse de plusieurs paliers techniques, une majorité écrasante de titres à la hausse, et bien sûr, une explosion des indices. 8 ,9% de mieux pour le Nasdaq, excusez du peu, la troisième plus forte progression de son histoire en pourcentage, et un gain de 4,2% pour le Dow Jones, sa deuxième plus forte avancée en valeur absolue (plus de 400 points) et la cinquième en pourcentage. De quoi faire oublier un début de semaine typiquement sinistre et inviter la question que l'on n'osait plus se poser depuis des semaines : les marchés new-yorkais avaient-ils enfin touché le fond ?On avait toutes les raisons d'être optimiste avant l'ouverture de vendredi. L'annonce surprise d'une baisse nette des créations d'emplois en mars semblait ouvrir la voie à une nouvelle baisse des taux de la Fed, peut-être même avant la prochaine réunion de son comité de politique monétaire prévue samedi. C'était sans compter avec une nouvelle série de " profit warnings ", la faillite d'un distributeur californien d'électricité, la dégradation des perspectives de l'industrie financières, la révision à la baisse par le Sénat des baisses d'impôts... autant de vraies raisons ou de simples prétextes au lendemain d'un " suckers rally ", une de ces remontées spectaculaires destinée à ramener les " gogos " sur le marché pour mieux y prendre ses bénéfices ? Une chose est sûre, après une nouvelle semaine de sérieuse déprime, Wall Street n'y voit pas plus clair sur son avenir.Les dix valeurs de la semaineLeur percée de jeudi a fait long feu, mais Dell et Alcoa sont quand même les héros de la semaine. Le deuxième fabricant mondial d'ordinateurs personnels termine la semaine à 24,81 dollars après avoir rasséréné les investisseurs du monde de la technologie en maintenant ses prévisions de bénéfice pour le trimestre en cours.Alcoa, premier fabricant mondial d'aluminium, confirme son statut de star des valeurs refuges avec un trimestre nettement supérieur aux prévisions de Wall Street (16% de progression annuelle de son bénéfice trimestriel et 37% pour le chiffre d'affaires) et affiche ce soir 36,40 à la clôture.Mais cet optimisme a rapidement volé en éclat, avec l'annonce par PG&E, le distributeur d'électricité californien, de son intention de se placer sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. PG&E, à 7,20 ce soir, chute de 37% au cours de la séance, et la maison mère de son principal concurrent, Edison International, dégringole dans la foulée de 35% à 8,25.L'évolution des composants du Dow Jones, vendredi, montre à quelle vitesse les investisseurs en sont revenus à leur réflexe traditionnel des dernières semaines : se protéger. Ils ont boudé les technologiques - comme Hewlett Packard (à 28,75) et surtout Intel (à 23,63) - et le financières - comme Citigroup (à 42,75) et JP Morgan (à 40,39) - pour chercher refuge auprès de titres présumés moins vulnérables - comme Philip Morris (à 13,58) ou Johnson & Johnson (à 90,39)
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