Le Venezuela fait chuter le pétrole

La chute est impressionnante: en une semaine, le baril de Brent de la mer du Nord pour la livraison rapprochée de mai est passé de plus de 28 dollars à moins de 25 dollars. Après avoir ouvert à 24,8 dollars vendredi matin, il a fini la journée à 24,61 dollars, en baisse de 1,58% par rapport à la clôture de jeudi soir.Alors que les combats se poursuivent au Proche-Orient et que les observateurs doutent que la visite de Colin Powell parvienne à calmer la situation, le marché ne croit désormais plus à l'éventualité de l'extension du conflit. De plus, la possibilité de la contagion de l'embargo irakien d'un mois semble définitivement écartée. Les regards se tournent donc vers le quatrième exportateur du monde, le Venezuela. La démission du président Chavez sous la pression de la rue et de l'armée, et l'arrivée au pouvoir du patron des patrons, Pedro Carmona, font penser que la production locale de brut va pouvoir repartir sereinement. Depuis trois jours, une grève générale, à l'appel notamment de Pedro Carmona, bloquait le travail sur les principaux sites de production du pays. L'Opep, dont le Venezuela est membre, s'est même inquiété d'une hausse de la production vénézuélienne. Une source anonyme proche du cartel, interrogée par l'AFP, craint que le nouveau gouvernement "ne respecte pas" la restriction de sa production. Si ces craintes étaient justifiées, la surproduction menacerait alors le marché mondial du pétrole et les prix pourraient poursuivre leur chute. latribune.f
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