BMW veut à terme détrôner Mercedes

BMW continue d'être porté par une croissance forte de ses ventes, mais les résultats financiers du groupe pour le deuxième trimestre ont un peu déçu. Pourtant, le bénéfice net au deuxième trimestre atteint 629 millions d'euros, en hausse de 11,9% sur un an, mais il est en dessous des attentes du consensus qui se situait à 640 millions d'euros. De même, le bénéfice imposable progresse en un an de 2,5% au deuxième trimestre sur une base annuelle à 1,02 milliards d'euros. Là encore, ce chiffre est en deçà du consensus qui prévoyait 1,06 milliards d'euros. Une fois cette légère déception passée, les investisseurs ont pu se rassurer en constatant la vigueur des ventes de BMW un peu partout dans le monde. Le chiffre d'affaires est ainsi en hausse de 8,9% à 11,6 milliards d'euros, tandis que les ventes à l'unité ont progressé de 19% à 283.280 unités. BMW renforce ses positions dans des marchés pourtant déprimés comme l'Europe. Dans l'ensemble de l'Europe occidentale, BMW a vendu au cours du premier semestre 18,6% de véhicules supplémentaires sur un an, alors que le marché se contractait de 8% dans le même temps. Aux Etats-Unis, les ventes semestrielles sont en hausse de 16%. BMW bénéficie particulièrement du succès de ces séries 7 et 5 et la Mini, seule modèle conservé après la revente de Rover. La marque préférée de l'Oberinspektor Derrick a donc le vent en poupe et le président du groupe Helmut Panke affirme que ce n'est pas fini. Lors de la conférence de presse suivant la présentation des résultats, il a réitéré l'objectif de vendre plus de un million de véhicule cette année et il a annoncé sa volonté de dépasser à termes les ventes de Mercedes. Une ambition qui, selon, l'analyste de la banque Metzler Jürgen Pieper interrogé par Bloomberg, est tout à fait à la portée du groupe munichois. "Mercedes a déjà une gamme complète de produits, ce qui n'est pas le cas de BMW", avance-t-il. Un projet qui, dans l'immédiat ne semble pas convaincre les marchés. Le titre BMW reculait en effet à Francfort de 3,80% en fin de séance, à 38 euros.
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