Vent d'optimisme sur les compagnies aériennes

Les bonnes nouvelles ne cessent d'affluer pour le secteur du transport aérien. Vendredi déjà, deux grandes compagnies aériennes (KLM et British Airways) ont fait état d'un moindre ralentissement de leur trafic au mois de décembre, tendance que devrait confirmer Air France demain soir à l'occasion de la publication de ses propres chiffres.A en croire les propos de Pierre-Henri Gourgeon, directeur général exécutif de la compagnie, dans un entretien au Progrès de ce matin, le pire est passé pour Air France. "Une partie du choc d'ordre psychologique s'est estompé", estime-t-il, observant que les gens avaient "commencé par repousser leur voyage mais revenaient peu à peu". "Aujourd'hui le trafic augmente, la recette unitaire se maintient et nos chiffres sont plus proches de ceux de l'an passé", ajoute Pierre-Henri Gourgeon.De quoi soutenir le récent rebond du titre Air France, qui, à l'instar des grandes compagnies aériennes est très bien orienté depuis vendredi. Dopée par les déclarations rassurantes de KLM et British Airways, la valeur a bondi de 6,48% vendredi et progresse encore de 2,28% à 17,49 euros lundi en début d'après-midi. Un optimisme qui rejaillit sur l'ensemble du secteur. Avec des gains supérieurs à 2% Lufthansa, KLM et British Airways poursuivent également sur leur lancée. KLM comme British Airways ont fait état d'une baisse de leur trafic passager de décembre de moindre ampleur que les mois précédents. La compagnie néerlandaise a enregistré un recul de son trafic de 8% par rapport à décembre 2000 contre une chute de 10% en novembre et de 12% en octobre. La baisse du trafic de British Airways s'est elle aussi ralentie en décembre, le groupe accusant le mois dernier un recul de 10,4% de son trafic passagers en rythme annuel. La baisse avait atteint 17,8% en novembre et 24,7% en octobre.Les marchés voient dans ces bonnes nouvelles le signe que le pire de la crise engendrée par les attentats de septembre est désormais passé. La vague terroriste avait provoqué un effondrement du trafic aérien, amenant les compagnies à tailler dans leurs capacités et à offrir d'importantes réductions sur leurs tarifs pour séduire les voyageurs. latribune.f
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