Vodafone a reçu plusieurs propositions pour Arcor

L'opérateur britannique Vodafone a reçu plusieurs propositions de rachat de sa filiale de téléphonie fixe allemande Arcor, selon une information publiée jeudi par le Financial Times. "Nous avons déjà reçu plusieurs offres non sollicitées pour Arcor", a indiqué Julian Horn-Smith, directeur des opérations de Vodafone, cité par le quotidien financier britannique. Il y a quelques jours, des rumeurs circulaient selon lesquelles Vodafone envisagerait d'apporter cette participation à BT Group contre les 26% que l'opérateur historique détient dans Cegetel. Ces négociations, qui avaient déjà échoué, pourraient en effet reprendre dès l'arrivée du nouveau directeur général de BT Group, Ben Verwaayen (voir article ci-contre).Vodafone, qui à l'origine avait l'intention de mettre en Bourse cette branche, pense donc sérieusement à céder cette activité qui ne fait pas partie de son coeur d'activité. Quant à sa mise sur le marché, prévue à l'origine pour être réalisée d'abord l'an dernier avant d'être reportée en 2002, elle a été récemment repoussée à 2003. Arcor, repris lors de la fusion avec Mannesmann en 2000, pèse lourd dans les comptes du britannique, qui a dû enregistrer au premier semestre une dépréciation d'actifs de 4,75 milliards de livres. Toutefois la vente d'Arcor, dont Vodafone détient 74%, ne sera pas conclue avant que le britannique ait mis fin au droit de veto que possède la Deutsche Bahn en tant que deuxième actionnaire du groupe. Afin de laisser les mains libres à Vodafone sur les activités de téléphonie fixe, le britannique et l'allemand ont décidé de créer une joint-venture pour chapeauter les installations télécoms du rail allemand, autre activité d'Arcor dont la Deutsche Bahn ne veut pas perdre le contrôle. Cette nouvelle société, Arcor DB Bahntelematik, sera détenue à 50,1% par Vodafone et à 49,9% par le groupe ferroviaire allemand. Du coup, la Deutsche Bahn a accepté de renoncer à son droit de veto. A Londres, Vodafone perd 3,66% dans la matinée à 164,5 pence en fin de séance.latribune.fr
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