Ubi Soft se veut optimiste. Le groupe de jeux vidéo français a annoncé un résultat d'exploitation avant amortissements de 37,1 millions d'euros pour son exercice fiscal 2002-2003, clos le 31 mars dernier. Ce chiffre représente une hausse annuelle de 19,6%. Dans le même temps, les ventes ont augmenté de 22,8% à 453 millions d'euros. Et la direction considère qu'elle peut maintenir ce rythme de croissance. Elle prévoit ainsi pour l'exercice 2003/2004 une progression des ventes comprise entre 17 et 22% et un niveau de résultat opérationnel avant amortissements compris entre 42 et 48 millions d'euros, soit une progression comprise entre 13 et 29%. Les raisons de cet optimisme tiennent essentiellement au développement de nouveaux produits voués à un grand succès. En 2003/2004, le groupe table sur huit jeux pour soutenir sa croissance, notamment le très attendu "Prince of Persia". En 2002/2003, l'activité a été soutenue par des succès comme "Sprinter Cell" ou "Ghost Recon". Reste que cet optimisme ne doit pas faire oublier que le résultat opérationnel d'Ubi Soft est en deçà du consensus des analystes. Selon Reuters, l'attente moyenne était de 39 millions d'euros. Le chiffre annoncé est donc dans la fourchette basse des estimations. De plus, le résultat net reste plombé par l'amortissement des survaleurs. Il a ainsi baissé de 38% en un an à 4,9 millions d'euros. Aucun analyste interrogé par Reuters n'avait prévu un si mauvais résultat net, la plus basse estimation étant à 6,9 millions d'euros.Du coup, le titre est sévèrement sanctionné. Après avoir ouvert en baisse de 7,5%, le titre perdait en clôture 3,36% à 17,24 euros.

latribune.fr

20 Oct 2008, 1:27

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