Chiffre d'affaires en hausse de 20 % pour Cegetel

Cegetel, filiale de téléphonie fixe du Groupe Cegetel - dont Vivendi Universal détient 70% du capital et le britannique Vodafone 30% - a enregistré un chiffre d'affaires de 906 millions d'euros en 2002. Un chiffre en hausse de 20,8% par rapport aux 750 millions d'euros annoncés en 2001, a indiqué jeudi son directeur général, Olivier Huart. La marge opérationnelle de Cegetel a été pratiquement doublée, selon une source interne qui s'est refusée à fournir le moindre chiffre sur la rentabilité. En incluant Télécom Développement, sa filiale commune avec la SNCF, le groupe a réalisé un chiffre d'affaires de près de 1,4 milliard d'euros, a déclaré Olivier Huart à l'AFP, ce qui permet à Cegetel, cinq ans après l'ouverture à la concurrence des télécommunications fixes, de revendiquer la place de concurrent numéro un de France Télécom."Nous confirmons que nous devrions diviser par 3 les pertes d'exploitation en 2002 et que nous serons rentables en 2003, c'est-à-dire que nous aurons un excédent brut d'exploitation", a ajouté M. Huart. En 2001, les activités de téléphonie fixe ont enregistré une perte Ebitda de 96 millions d'euros. Cegetel, qui revendique avec Télécom Développement une part de marché de 10% dans le fixe, entend porter cette part à 15% d'ici cinq ans, indique son directeur général qui ajoute : "il nous faut acquérir la liberté d'agir et donc d'investir en trouvant le chemin de la rentabilité". Pour ce faire, Cegetel investira "plusieurs dizaines de millions d'euros" en 2003 dans son réseau et étudie une relance de ses investissements dans le dégroupage "qui sont d'un ordre de grandeur supérieur". Le dégroupage, essentiel pour le développement de l'Internet haut débit, est la possibilité pour les concurrents de France Télécom de développer un accès direct à l'abonné final. Cegetel a gelé en 2001 ses investissements dans ce domaine en raison du contexte réglementaire jugé alors défavorable. Mais selon Olivier Huart, l'environnement réglementaire s'étant éclairci, Cegetel étudie sérieusement cette option et a présenté un business plan dans ce sens à ses actionnaires. Cegetel revendique 3,2 millions de clients particuliers et 16.000 entreprises clientes pour ses activités fixes. Estimant ne pas être en retard dans l'Internet haut débit, l'entreprise évalue le marché à 7 millions de clients d'ici 5 ans, contre plus d'1 million fin 2002. Après s'être repliée à l'ouverture, l'action Vivendi Universal progressait de 3,47% à 17,59 euros en fin d'après-midi.American International Group et GMT Communications Partners confirment le rachat de Vivendi Telecom HungaryLe prix de vente n'a pas été divulgué mais la filiale hongroise de Vivendi Universal est grevée d'une dette de quelque 300 millions de dollars. Le groupe français attendait pour cet opérateur, qui détient 12% du marché hongrois de téléphonie fixe, un prix de 450 millions d'euros. Mais selon l'analyste Andor Daroczi, de la firme Concorde Securities, le prix définitif pourrait être de l'ordre de 120 millions d'euros. Cette cession s'incrit dans la stratégie du groupe de vendre les actifs qu'il ne juge pas essentiels, afin de réduire sa dette. Ainsi, Vivendi Universal a annoncé le 31 décembre avoir finalisé la cession de l'éditeur américain Houghton Mifflin à deux fonds d'investissement américains. La transaction a été valorisée à 1,66 milliard de dollars. Au cours des deux derniers mois, VU a cédé pour plus de 6 milliards d'euros d'actifs.
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