Une petite pause. Les marchés pétroliers s'assagissent aujourd'hui de part et d'autre de l'Atlantique après les records enregistrés hier. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en septembre reculait de 0,52% à 61,25 dollars en fin d'après-midi. Dans le même temps, sur l'International Petroleum Exchange (IPE) basé à Londres, le Brent échéance septembre cédait 0,61% à 60,03 dollars. Hier, à New-York, le baril de brut avait établi un nouveau record historique en séance, à 62,30 dollars, ainsi qu'un nouveau record de clôture, à 61,57 dollars. A Londres, la flambée des cours a également porté le Brent à un nouveau record historique de 60,98 dollars (lire ci-contre). Néanmoins, cette accalmie reste fragile. Le marché pourrait rapidement repartir à la hausse en raison des incertitudes portant sur l'approvisionnement et le raffinage. De nombreux incidents techniques ont récemment entravé le raffinage du brut, le dernier en date étant survenu dans une raffinerie américaine du groupe ExxonMobil dans l'Illinois.Le décès du roi Fahd d'Arabie Saoudite ajoute également à l'instabilité des marchés. "La nouvelle du décès du roi avait beau être anticipée, elle n'en a pas moins attiré l'attention sur les possibilités d'instabilité politique chez le plus gros producteur mondial, car Abdallah est également âgé de plus de 80 ans", résument les analystes de Sucden interrogés par l'AFP. "Cette nouvelle nous rappelle que le royaume est un figurant régulier sur la liste des 'suspects habituels' dès qu'il s'agit d'instabilité", soulignait Mike Wittner, analyste à la banque Calyon.

latribune.fr

19 Oct 2008, 21:38

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