Selon les chiffres publiés ce matin par le groupe, Scor a terminé son exercice 2005 sur un bénéfice net de 131 millions d'euros, soit une hausse de 75% par rapport aux 75 millions de 2004. Un chiffre nettement supérieur aux attentes. Selon le consensus Reuters, les analystes prévoyaient un bénéfice net en hausse de 48%, à 111 millions.
Comme tous les réassureurs, dont le métier consiste à permettre aux compagnies d'assurance de répartir leurs risques en en prenant une partie à leur charge, Scor a pourtant été directement affecté par les catastrophes de l'année écoulée dont, notamment, les cyclones qui ont ravagé le sud des Etats-Unis et tout particulièrement la Nouvelle-Orléans. Les catastrophes de grande ampleur ont ainsi amputé le bénéfice net du groupe de 116 millions d'euros.
A l'inverse, Scor a profité d'une très forte progression de ses revenus financiers. Ces derniers se sont établis à 460 millions d'euros, en hausse d'un tiers d'une année sur l'autre.
Le chiffre d'affaires de Scor a de nouveau reculé, baissant de 6% en 2005 pour s'établir à 2,407 milliards d'euros. Depuis qu'il a pris la tête de l'entreprise, Denis Kessler a choisi de privilégier la rentabilité en se désengageant de contrats insuffisamment profitables. Le groupe privilégie par exemple désormais la réassurance vie. Scor prévoit d'ailleurs désormais un retour à la croissance du chiffre d'affaires: selon Denis Kessler, celui-ci devrait augmenter d'environ 12% en 2006. L'année dernière, enfin, le résultat opérationnel a crû de 22% à 242 millions d'euros.
En conséquence de l'amélioration des résultats enregistrée en 2005, le groupe prévoit de porter son dividende de 3 centimes d'euro par action en 2004 à 5 centimes au titre de l'exercice écoulé. Il veut également procéder à un regroupement de titres, à raison d'une action nouvelle pour dix anciennes.
Le titre Scor termine la séance sur un modeste gain de 0,46% à 2,17 euros.
Les produits financiers dopent le résultat de Scor
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