Porté par les investissements massifs des grandes compagnies pétrolières, le groupe Schlumberger a publié des résultats en forte hausse pour son troisième trimestre 2006. Le leader mondial des services destinés à l'exploration et à la production pétrolière a dévoilé un bénéfice net qui s'élève à 999,8 milliards de dollars, en progression de 91% par rapport à la même période en 2005. Le chiffre d'affaires du groupe croît pour sa part de 33% et atteint 4,95 milliards sur la période, contre 3,7 milliards un an auparavant.
Dans un communiqué, Andrew Gould, le patron de Schlumberger, estime que "la solide performance du troisième trimestre tient essentiellement à la vigueur persistante de l'activité sismique et à l'intensification de la demande de services de forage et de technologies de positionnement des puits". Celui-ci souligne "une activité particulièrement vigoureuse au Canada durant le printemps, ainsi qu'aux Etats-Unis où les prix demeurent élevés et le niveau de commandes de pompage sous pression est resté stable". L'entrée en phase d'exploration de plusieurs sites au Vietnam et à l'est de la Russie ont contribué à cette bonne dynamique.
En revanche, les niveaux élevés de stockage de gaz en Amérique du Nord et la volatilité des prix inquiète le groupe qui avertit que "si la demande de gaz naturel n'est pas stimulée par l'hiver prochain, les capacités de l'activité pompage sous pression pourraient bien devenir excédentaires". Une annonce qui n'a visiblement pas eu pour effet de rassurer les marchés. A Wall Street, le titre Schlumberger perd 2,28% à 61,27 dollars en milieu de séance.
Schlumberger double ses bénéfices mais chute en Bourse
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