Dans le domaine du développement de la fibre optique jusqu'à l'abonné pour lui fournir des services communicants à très haut débit, seul Free avec sa maison-mère Iliad est pour l'instant sorti du bois. Il a annoncé le 11 septembre dernier un projet d'investissement d'un milliard d'euros d'ici à 2012, ce qui n'a d'ailleurs pas vraiment été du goût des marchés boursiers qui auraient préféré voir le groupe se contenter d'engranger ses revenus de la téléphonie et d'Internet.Face à cette offensive, France Télécom est resté très discret. Tout en indiquant tester la fibre auprès de quelques milliers de personnes en Ile-de-France, à Paris surtout, et dans quelques grandes villes de l'Hexagone. Le PDG Didier Lombard confie aujourd'hui qu'à la fin 2006, un millier de clients seront équipés en fibre optique made in France Télécom. D'ailleurs, il commence déjà à en vanter les avantages en termes de services et de qualité.Mais c'est en 2007 que France Télécom entend monter en puissance dans le domaine de la fibre sans dévoiler ses objectifs chiffrés en la matière. Pour Didier Lombard, Iliad Free commet une erreur en affichant trop tôt ses projets alors qu'à ses yeux, le marché n'est pas mûr: "il faut investir quand le client est là". Pour lui, ce sera plutôt en 2008 mais France Télécom s'y prépare.Quand à Neuf Cegetel, il prévoit d'accélérer ses projets en la matière tout en sachant que toute annonce de lourds investissements, dans ce domaine comme dans un autre, risque de peser sur sa prochaine introduction en Bourse.

latribune.fr

18 Sept 2010, 0:39

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