Forte hausse des résultats d'Inbev en 2006

Le brasseur belgo-brésilien InBev, numéro un mondial en volume du secteur, a sensiblement amélioré ses marges l'an dernier. Son bénéfice net ressort à 1,41 milliard d(euros (+56%) pour des ventes de 13,3 milliards d'euros (+14%). Le groupe qui produit les marques de bière Stella Artois, Leffe, Beck's et Brahma, est en avance d'un an sur ses objectifs. Et ne fait aucun commentaire sur les rumeurs d'une fusion avec son concurrent américain Anheuser-Busch.

Le brasseur belgo-brésilien InBev, numéro un mondial en volume de la bière, a vu ses marges sensiblement s'améliorer l'an dernier. Le groupe, qui produit les marques de bière Stella Artois, Leffe, Beck's et Brahma, a vu son bénéfice net progresser de 56% à 1,41 milliard d'euros.

De son côté, le chiffre d'affaires a augmenté de 14% à 13,30 milliards. Surtout, le bénéfice brut d'exploitation (EBITDA) a bondi de 26,9% à 4,239 milliards d'euros. Enfin, le volume des ventes a progressé de 10,3% sur l'année à 246,529 millions d'hectolitres

Ces résultats sont dans le haut de la fourchette des analystes interrogés par l'agence financière AFX News. "Les résultats de l'année 2006 reflètent l'engagement continu de l'entreprise à augmenter la génération de cash flow et les marges sur tous les marchés", commente le groupe dans son communiqué. "Nous avons atteint notre objectif de marge EBITDA de 30% (le chiffre exact est de 31,9%, ndlr), et ce un an en avance sur notre orientation", se félicite le directeur général d'InBev, Carlos Brito, cité dans le communiqué.

Pour ses perspectives en 2007, le groupe s'est refusé à donner des pronostics, indiquant seulement qu'il "reste engagé dans une stratégie de croissance interne des volumes supérieure au secteur, et une croissance des ventes supérieure à la croissance des volumes".

Le directeur financier d'InBev, Felipe Dutra, s'est refusé à commenter "les rumeurs de marché" sur une éventuelle fusion avec Anheuser-Busch, numéro un mondial en chiffre d'affaires, lors d'une conférence de presse téléphonique. Il a simplement indiqué qu'InBev se concentrait sur la croissance interne, et ne ressentait "pas de pression" pour des fusions, même s'il examinera les occasions qui pourraient se présenter.

Sur les différents marchés du groupe, le volume total consolidé des ventes a progressé de 5,9% en 2006, en croissance interne (hors acquisitions), avec +5,5% pour la bières (86% du chiffre d'affaires total) et +8,9% pour les autres boissons. Toutes les zones, à l'exception de l'Europe de l'Ouest, ont enregistré une croissance.

En Amérique latine, principal marché du groupe (né de la fusion du brésilien Ambev et du belge Interbrew), le volume des ventes a augmenté de 6,7% en croissance organique, avec "une bonne progression des marges". En Europe centrale et orientale, deuxième marché d'InBev, les ventes ont augmenté de 12,3%, toujours en croissance organique. En Asie-Pacifique, le groupe a progressé de 4,6% et en Amérique du Nord, de 2,3%. Seule exception donc pour l'Europe de l'Ouest: les ventes y ont baissé de 0,5%, mais les marges ont été améliorées, affirme InBev.

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