Antoine Bernheim ne sera pas déchu de son poste de président de Generali. "La gouvernance est bonne, il n'y a pas besoin de changer de président", a déclaré Leonardo Del Vecchio, un des administrateurs de l'assureur Generali, jeudi 13 décembre, à l'issue d'un conseil d'administration où il a été décidé, à l'unanimité, qu'Antoine Bernheim serait maintenu à son poste.

Le fonds d'investissement Algebris avait multiplié les critiques contre Antoine Bernheim, 83 ans, en l'attaquant sur son âge. Algebris critiquait également, dans une lettre du 24 octobre, l'existence de deux administrateurs délégués au lieu d'un et poussait l'assureur à s'engager dans une stratégie plus agressive afin d'accélérer la hausse de son cours.

"Nous ne pouvons pas être conditionnés au-delà du raisonnable par des exigences de court terme: notre activité est consacrée aux deux tiers à l'assurance-vie et aux pensions et cela nécessite de miser sur la solidité financière et le long terme", déclarait l'administrateur délégué, Giovanni Perissinotto, dans un entretien à la Tribune, mercredi 12 décembre.