HP va recruter au moins 10.000 salaries l'an prochain

La responsable des relations humaines pour le monde du constructeur informatique prévoit que ces recrutements concerneront surtout la fonction commerciale dans les pays matures et émergents.

"HP devrait recruter l'an prochain quelques 10.000 salariés ou plus dans le monde, dans la même tendance que l'an passé, même si le chiffre exact pour 2008 et 2009 n'est pas totalement validé", annonce Marcela Perez de Alonso, la DRH monde du constructeur informatique, dans un entretien avec latribune.fr, le 4 juillet 2007. La DRH a également précisé que "le taux de turn over chez HP est assez faible". Les 10.000 recrutements ou plus représenteraient donc quasiment une création nette d'emplois. HP emploie aujourd'hui 156.000 salariés dans le monde.

Marcela Perez de Alonso n'a pas souhaité préciser plus en détail le plan de recrutement de HP, notamment par pays: "Ils ne sont pas encore définis en détails", a-t-elle précisé. La DRH a toutefois insisté sur le fait que des campagnes recrutements seraient organisées "dans les pays matures et les pays émergents". Ils devraient donc concerner l'Europe, dont la France, les Etats-Unis et l'Asie. Marcela Perez de Alonso a confirmé en revanche que "l'effort principal viserait à recruter des commerciaux".

HP compte s'appuyer dans ces recrutements sur des relations avec les universités et les écoles d'ingénieurs avec qui le constructeur entretient des liens de longue date sous la forme d'accords de recherche, de participations aux enseignements.

Pour convaincre les candidats, HP met en avant une nouvelle approche des ressources humaines fondée sur le programme "Creating HP's People Promise", lancé fin novembre 2006 et dont le document de présentation est signé par le PDG Monde, Mark Hurd. Ce programme organise des parcours de formation et de carrière individualisés pour chaque salarié du groupe et lui offre ainsi la possibilité de parcourir une carrière variée.

C'est un renouveau pour HP. A l'été 2005, le groupe avait lancé un programme de réduction des coûts qui s'était traduit par la suppression de 14.500 poste dans le monde. En France, 1.240 postes avaient été supprimés, sans licenciements secs, sur les 5.000 emplois que comptait la filiale.

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