Bernard Laporte nommé officiellement secrétaire d'Etat aux Sports

L'Elysée annonce ce lundi matin la nomination officielle de Bernard Laporte en tant que secrétaire d'Etat. Il ne s'occupera que des sports, et non de la jeunesse comme prévu en juin.

Comme prévu, l'ancien sélectionneur du Quinze de France de rugby, Bernard Laporte, a été nommé ce lundi secrétaire d'Etat aux Sports, a annoncé l'Elysée. Une prise de fonctions que l'intéressé aurait sans doute rêvée plus glorieuse, tablant sur un résultat meilleur de l'équipe de France de rugby lors de la Coupe du monde qui vient de s'achever, et à l'occasion de laquelle le Quinze tricolore n'a obtenu qu'une quatrième place.

Mais, dans le communiqué en date du 19 juin annonçant la nomination du deuxième gouvernement Fillon, la présidence de la république avait indiqué que Bernard Laporte serait nommé "secrétaire d'Etat chargé de la Jeunesse et des Sports auprès de madame la ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports à la fin octobre, après la Coupe du monde de rugby". Selon le communiqué publié ce lundi, l'ex-patron du Quinze de France voit donc son portefeuille de secrétaire d'Etat privé du secteur de la jeunesse.

"C'est un homme qui n'a pas d'expérience politique, c'est un type intelligent, qui a beaucoup de volonté dans le sport. Il va apprendre, d'ailleurs il a exprimé sa volonté d'apprendre", a déclaré ce lundi matin sur Europe 1 son ministre de tutelle, Roselyne Bachelot, en charge de la Santé, de la Jeunesse et des Sports. Bernard Laporte devra notamment apprendre "toute la mécanique de la république, un budget, une action parlementaire", a souligné Roselyne Bachelot.

La ministre avait semblé douter ces derniers temps des motivations de son futur secrétaire d'Etat, estimant qu'on n'entrait pas au gouvernement par plaisir mais par sens du devoir. "La question d'un ministère, ce n'est pas que ça plaise ou pas", avait-elle dit. "On remplit une fonction. On ne la remplit pas par plaisir, on la remplit pour le bien des Français", avait-elle lancé.

Depuis l'annonce de sa nomination au gouvernement, en juin, et depuis le début de la Coupe du monde, Bernard Laporte a été critiqué pour avoir mélangé les genres en parsemant ses conférences de presse d'entraîneur de serments d'allégeance à son "ami" Nicolas Sarkozy. Il lui a aussi été demandé de clarifier la manière dont il gérerait ses intérêts privés (contrats publicitaires, parts dans des casinos, des restaurants et des campings) après son entrée au gouvernement.

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