La croissance américaine revue en légère hausse en début d'année

La hausse du PIB américain au premier trimestre a atteint 0,7%, au lieu de 0,6% initialement estimé. Malgré cette révision, c'est la plus faible croissance enregistrée depuis le quatrième trimestre 2002.

La croissance américaine du premier trimestre a été révisée en légère hausse à 0,7%, grâce à la vigueur inattendue des exportations, mais l'inflation a elle aussi été plus forte que prévu, a indiqué ce jeudi le département du Commerce.

La précédente estimation faisait état d'une hausse de 0,6% du produit intérieur brut (PIB), en rythme annuel. Les analystes tablaient sur une révision autour de 0,8%, après une progression de 2,5% au trimestre précédent. La croissance du premier trimestre reste la plus faible enregistrée depuis le quatrième trimestre 2002.

Le ministère a expliqué la révision à la hausse par la réévaluation des exportations, qui ont progressé de 0,7% (au lieu d'une baisse de 0,6%). La consommation est restée le principal moteur de la croissance, malgré des chiffres un peu moins bons que prévu (+4,2% au lieu de 4,4%).

L'investissement a été lui aussi révisé en légère baisse, que ce soit pour les entreprises (+2,6% au lieu de +2,9%) ou pour l'immobilier (-15,8% au lieu de -15,4%).

Ces indicateurs sont publiés alors que la Réserve fédérale (Fed) est réunie pour réexaminer le niveau de son principal taux directeur, fixé à 5,25%. Les analystes n'attendent aucun changement sur les taux mais prévoient une légère inflexion dans le ton du communiqué, pour souligner l'allègement des risques sur l'inflation notamment.

Cependant, il semble que l'inflation ait été plus forte que prévu au premier trimestre. L'indice des prix lié au PIB a progressé de 4,2% au lieu de 4%, ce qui est la hausse la plus forte en seize ans. Quant aux indices les plus suivis par la Fed, à savoir ceux des prix liés aux dépenses de consommation, la hausse a atteint 3,5% pour l'indice général (au lieu de 3,3%) et 2,4% pour l'indice hors alimentation et énergie (au lieu de 2,2%).

De leur côté, les demandes hebdomadaires d'allocations de chômage ont diminué de 13.000, à 313.000, au cours de la semaine close le 23 juin par rapport à la précédente, a annoncé le département du Travail.

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.