La vente de l'été

Le must estival des enchères se déplace sur la Côte d'Azur. Avec plusieurs vacations de haut niveau, bijoux, art moderne, design, Tajan est au rendez vous. Les clients fortunés aussi.

Traditionnellement, les commissaires priseurs parisiens ferment échoppe jusqu'à la mi-septembre, pour reprendre une saison qui va aller crescendo en qualité jusqu'à Noël, septembre étant réservé aux vacations courantes. Mais les plus prestigieuses maisons suivent leurs riches clients durant l'été, les moins fortunés pouvant enchérir dans quelques lieux de villégiature disposant d'une salle des ventes.

Ainsi retrouve-t-on des enchères à Morlaix, Le Touquet, Dinard, Annecy, Quimper ou Royan, le niveau s'élevant à Biarritz, Deauville, Cannes et surtout Monaco où la maison Tajan, déjà du temps de son fondateur aujourd'hui chez Artcurial, s'honorait de présenter des pièces prestigieuses.

Fin juillet, avec des expositions qui débutent le 26, la maison de la rue des Mathurins a installé son marteau dans les salons chics du Café de Paris à Monte Carlo et anime plusieurs ventes, du 28 au 30 juillet, avec des montres, des bijoux, des tableaux modernes et des objets contemporains.

Parmi les tableaux mis à l'encan le 30 juillet, on peut signaler une rare huile sur toile d'Alberto Magnelli, un grand format, "Teatro Stenterello n°2" qui devrait dépasser le million d'euros, une grande toile pointilliste "Baigneuses au bord de mer" vers 1909 de Théo van Rysselberghe (650.000 euros), une "Composition, 2 Août 1973" à dominante rose d'André Lanskoy apprécié des amateurs russes, nombreux dans la principauté, tout comme une gouache colorée d'Ossip Zadkine "Le bal du 14 juillet " 1922 (70.000), un grand "Manoir" 1983 de Bernard Buffet, (100.000) recherché dans le Midi ou un "Marais", 1954 sur fond bleu d'Alfred Manessier, dont la cote, longtemps stable, ne cesse de grimper (60.000 euros).

Pour les collectionneurs plus audacieux, Tajan propose une statuette (12cm) en or "Marathonienne" 1981 de Philippe Hiquilly (10.000), une grande sculpture "Transe", 1989 du sénégalais Ousmane Sow (150.000) et, plus provocant encore, une "Brebis" 1994 en béton et bronze de François Xavier Lalanne (30.000) ou un bureau et son fauteuil "Rodéo", 1989, d'Elisabeth Garouste et Mario Bonetti recouvert d'une peau de poulain passepoilée de daim (40.000).


Renseignements sur le site Internet www.tajan.com

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