Intel révise à la hausse ses objectifs de marge pour 2007

Au vu de ses résultats du premier trimestre, le géant des semi-conducteurs a relevé ses objectifs annuels de marges, ses nouvelles puces lui permettant de gagner du terrain sur son concurrent AMD. Intel prévoit désormais que sa marge brute pour l'année 2007 se situerait autour de 51% contre 50% prévu initialement.

Le premier fabricant mondial de microprocesseurs, qui équipe environ les trois-quarts des ordinateurs du monde, a dégagé au premier trimestre un résultat net de 1,6 milliard de dollars, soit 27 cents par action, contre 1,36 milliard (23 cents) un an plus tôt. Au cours de cette période, le groupe a a bénéficié d'un gain fiscal qui a dopé d'environ cinq cents son bénéfice par action (BPA). Le chiffre d'affaires d'Intel s'est en revanche contracté de plus de 1% à 8,85 milliards de dollars.

En excluant l'élément fiscal exceptionnel, le résultat net du groupe est conforme aux attentes des analystes. Ceux-ci tablaient en moyenne sur un bénéfice net de 1,28 milliard de dollars, soit 22 cents par action, sur un chiffre d'affaires attendu à 8,96 milliards, selon le consensus établi par Reuters Estimates.

Les prévisions de chiffre d'affaires du groupe pour le deuxième trimestre en cours sont ressorties en-deçà des attentes: son chiffre d'affaires devrait osciller entre 8,2 et 8,8 milliards de dollars, soit moins que les 8,86 milliards anticipés par les analystes. Malgré tout, Intel a annoncé que sa marge brute annuelle devrait être supérieure d'un point de pourcentage à son estimation initiale. Le groupe est engagé dans une farouche guerre des prix avec son concurrent de plus petite taille, Advanced Micro Devises (AMD). Or celui-ci a prévenu la semaine dernière que son chiffre d'affaires trimestriel serait environ 20% inférieur aux attentes à cause d'une baisse des prix et de ses livraisons de processeurs.

Intel a souligné en revanche que sa marge brute était ressortie à 50,1% au premier trimestre, au-dessus de son objectif de 49%, une baisse des coûts unitaires et la vente de stocks ayant plus que compensé l'alourdissement de certains coûts liés à la modernisation de ses processus de fabrication. Il table sur une marge d'environ 48% au deuxième trimestre, mais autour de 51% sur l'ensemble de 2007, alors qu'il visait jusqu'ici 50%.

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