Les constructeurs automobiles nippons contraints de fermer leurs usines après le séisme

Le séisme a endommagé les installations d'un des principaux équipementiers du pays. La plus grande centrale nucléaire du monde est fermée indéfiniment.

Les constructeurs automobiles nippons n'ont pas d'autres solutions que de fermer pendant quelques jours leurs usines au Japon ou de les faire tourner au ralenti. Le violent tremblement de terre qui s'est produit lundi 16 juillet, avec un bilan de 10 mort et 1000 blessés, a en effet endommagé les installations de l'équipementier Riken. Celui-ci contrôle environ 70% du marché japonais des joints et autres dispositifs d'étanchéité, et 40% de celui des segments de piston pour moteurs. Ses principales installations sont situées dans les environs de Kashiwazaki, la ville la plus durement touchée.

Toyota, premier constructeur automobile mondial, annonce ce mercredi qu'il va arrêter toutes ses usines au Japon à partir de jeudi soir jusqu'à samedi, selon un porte-parole du groupe.

Nissan, de son côté, va stopper le travail pendant la journée de jeudi sur une partie des chaînes d'assemblage de ses usines d'Oppama et Tochigi, près de Tokyo. "Nous rattraperons cette production un autre jour, probablement en août", a précisé un porte-parole de Nissan, Yuichi Nakagawa, ajoutant que l'activité devrait en principe reprendre normalement lundi.

Le numéro deux du secteur au Japon, Honda, envisage, lui, de réduire sa production à partir de la semaine prochaine, en fonction de l'évolution de la situation. La liste des entreprises concernées par ces arrêts de production est longue: Suzuki Motor, le spécialiste des mini-voitures, Subaru (groupe Fuji Heavy Industries), Jatco, une filiale de Nissan qui fabrique des transmissions.

Selon le quotidien Nikkei, d'autres équipementiers fabriquant les mêmes types de produits, comme le groupe NOK, ont été appelés à la rescousse par les constructeurs privés de pièces cruciales.

Fermeture de la plus grande centrale nuclééaire du monde
Les autorités japonaises ont ordonné mercredi 18 juillet 2007 la fermeture jusqu'à nouvel ordre de la centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa, la plus grande du monde. Elle fournit en électricité la mégalopole de Tokyo et ses 20 millions d'habitants. Elle a été endommagée par le séisme de lundi. La principale secousse a entraîné une fuite de plus d'un mètre cube d'eau radioactive dans la Mer du Japon, un incendie majeur et plus d'une quarantaine d'autres incidents dans le complexe nucléaire. Le gouvernement a toutefois exclu de la fermer définitivement.

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