Le conseil d'administration de Borsa Italiana a donné son feu vert à la proposition de rapprochement de 1,6 milliard d'euros formulée par le London Stock Exchange (LSE), rapportent ce vendredi l'agence Ansa.

La même source donne des détails sur l'opération en cours. L'administrateur délégué de la Bourse de Milan, Massimo Capuano, aurait reçu mandat de son conseil pour finaliser la proposition. L'offre se ferait par échange d'actions. La nouvelle société chapeautant les Bourses de Londres et Milan serait composée de douze membres, dont sept du LSE et cinq de Borsa Italiana. Cette information n'a pu être confirmé.

latribune.fr, le 20 juin 2007, avait révélé le projet d'union du London Stock Exchange (LSE), et de Borsa Italiana. Le conseil d'administration de l'entreprise britannique s'était réuni le matin pour discuter des modalités d'un accord éventuel. Un conseil d'administration avait eu lieu, dans la foulée, chez Borsa Italiana.

Ce rapprochement est jugé pertinent par la plupart des analystes dans un contexte d'intense concentration des places financières dans le monde, mais certains interprètent avant tout la manoeuvre comme un geste défensif de la part du LSE, souvent cité comme une cible éventuelle.

L'offre de 1,6 milliard d'euros formulée aujourd'hui se situe au-delà de la fourchette haute estimé l'an dernier, à savoir entre 1,2 et 1,4 milliard d'euros, lorsque l'opérateur milanais avait envisagé d'entrer en Bourse. Ces deux derniers jours, le montant de 1,5 milliard d'euros avait été avancé pour cette transaction.

Vendredi matin 22 juin, NYSE-Euronext lançait une offre de rachat, dont le montant était situé entre 1,5 et 2 milliards d'euros, selon des informations publiées par le Wall Street Journal ce vendredi. Pour faire pencher la balance en sa faveur, NYSE-Euronext comptait sur son activité plus étendue et plus diversifiée que celle du LSE. De plus, le plus gros opérateur boursier du monde fait valoir son expérience dans l'absorption de nombreuses entités.