L'accord de rachat de Daewoo Electronics compromis

L'ex-filiale du groupe coréen en faillite devait être rachetée par un consortium emmené par VideonCon industries. Mais un litige a surgi sur le montant de la transaction.

Le rachat du troisième groupe électronique sud-coréen par un consortium emmené par l'indien VideoCon Industries semble compromis après un litige sur le montant de la transaction, affirment les créanciers de Daewoo Electronics.

Un protocole d'accord signé en octobre prévoyait de céder la société endettée pour 700 milliards de wons (600 millions d'euros) au consortium regroupant VideoCon et Ripplewood Holdings, un fonds d'investissement américain.

"Les termes du consortium sont tout simplement inacceptables" a indiqué à l'AFP (agence France Presse) un porte-parole de la Korea Asset Management Corp, l'agence publique chargée de restructurer la dette du consortium Daewoo, mis en faillite en 1999 avec une dette de 70 milliards d'euros. Le consortium a notamment demandé aux créanciers d'abaisser de 13% le prix de vente.

Daewoo Electronics est une ancienne filiale du groupe Daewoo, qui était présent dans les chantiers navals, le BTP, l'automobile, le textile, l'électronique.

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