C'est donc la dégringolade du jour à la bourse de Paris. Le titre Atos chute de plus de 13%, à 13,79% exactement à 46,12 euros. Le marché a donc sanctionné sévèrement la fin des discussions entre Atos et des potentiels repreneurs. La SSII a indiqué ce matin n'avoir reçu aucune offre ferme et décide donc de poursuivre sa stratégie actuelle. A l'inverse, son concurrent Cap Gemini est très bien orienté, en hausse de 2,14% à 55,75 euros.

Alstom a également baissé sous l'effet de prises de bénéfices. Le titre cède 1,72% à 111,20 euros alors que le groupe a plus que doublé son bénéfice net annuel à 448 millions d'euros.

Le secteur bancaire est mal orienté sous l'effet de prises de bénéfices alors que la spéculation bat son plein autour de la Société Générale. Selon la CGT, le président de la banque Daniel Bouton aurait identifié huit partenaires potentiels en Europe dont la banque italienne Unicredit. La Société Générale chute de 2,05% à 152,50 euros. Le Crédit Agricole cède 1,42% à 32,51 euros. Dexia recule de 0,86% à 24,07 euros et BNP Paribas cède 0,93% à 92,87 euros.

Léger repli pour Gaz de France, qui vient d'annoncer une baisse trimestrielle de ses ventes de 11,5%. Le titre cède 0,68% à 36,01 euros. Suez avec qui il est censé fusionner est lui en revanche bien orienté, en progression de 0,47% à 42,42 euros.

A l'inverse, le secteur automobile a le vent en poupe alors que Chrysler a été racheté par 5,5 milliards d'euros par le fonds Cerberus. Toutes les valeurs françaises profitent de ce rachat. Renault signe même la meilleure performance du CAC, en hausse de 2,53% à 102,43 euros. Peugeot gagne 1,14% à 59,07 euros.

Au sein du SRD, Havas bénéficie d'une meilleure recommandation du courtier Bear Stearns après la publication vendredi de son chiffre d'affaires. Le titre engrange 4,85% à 4,32 euros.

Et pour finir comme d'habitude un détour par les devises et les marchés pétroliers. L'euro s'échange à 1,3544 dollar. Le baril de Brent s'échange lui à 66,80 dollars.