Conséquence d'une augmentation des stocks de pétrole et d'essence plus importantes que prévu, le baril de pétrole brut perdait 57 cents, à 62,60 dollars, en début de séance à New York ce mercredi. En effet, selon le Département américain de l'énergie, les réserves d'essence, les plus surveillées à l'approche du pic annuel de consommation, ont augmenté de 1,7 million de barils, à 195,2 millions de barils, lors de la semaine achevée le 11 mai. Le consensus des économistes prévoyait une hausse de 1 million de barils.

Les réserves de brut ont augmenté de 1 million de barils à 342,2 millions de barils, alors que le marché tablait sur une hausse de 125.000 barils. En revanche, les réserves de produits distillés (diesel et fioul de chauffage) ont augmenté de 1 million de barils aussi pour s'établir à 119,8 millions de barils, contre une progression de 1,2 million de barils attendue.

Quant à la production américaine d'essence, celle-ci a encore augmenté la semaine dernière, à 9,1 millions de barils par jour, de même que les importations d'essence qui ont avoisiné 1,5 million de barils par jour (contre 1,2 million de barils par jour la semaine précédente).

Une hausse de la production indispensable pour répondre à l'augmentation de 2,9% sur un an de la consommation de produits pétroliers au cours des quatre dernières semaines. Soit une consommation quotidienne de 20,9 millions de barils de produits pétroliers.

Par rapport à la semaine précédente, les raffineries américaines ont augmenté leur rythme de fonctionnement la semaine dernière. Elles ont tourné à 89,5% de leurs capacités de production, contre 89% précédemment.