Duralex autorisée à poursuivre son activité

Le tribunal de commerce d'Orléans a autorisé vendredi soir l'entreprise Duralex International France, fabricant de verrerie, à poursuivre son activité et levé sa menace de liquidation judiciaire. Cette décision permet à l'entreprise de poursuivre son activité alors qu'elle était menacée de disparition.

Le tribunal de commerce d'Orléans a autorisé vendredi soir l'entreprise Duralex International France, fabricant de verrerie, à poursuivre son activité et levé sa menace de liquidation judiciaire. "Le tribunal a constaté que l'entreprise n'était pas en cessation de paiement et que le plan de continuation était respecté", a indiqué Jean-Bernard Gautier, le président du tribunal, lors de lecture de la décision.

Cette décision permet à l'entreprise de poursuivre son activité alors qu'elle était menacée de disparition.
"Le tribunal rétracte son jugement précédent qui rejetait la demande d'homologation des accords de conciliation", a-t-il précisé après une séance qui aura duré plus de cinq heures entre les magistrats, la direction et les représentants du personnel.

Le 13 mars, le tribunal avait rejeté le plan de conciliation destiné à assurer la poursuite de l'activité de Duralex, qui compte environ 350 salariés dans ses deux établissements à La Chapelle Saint-Mesmin (Loiret) et Rive-de-Gier (Loire). Le tribunal a cependant demandé au propriétaire, le Turc Sinan Solmaz, de "respecter ses engagements" et "d'engager sans délai un plan social avec reprise des négociations avec le personnel de Rive-de-Gier" et de "procéder au montage et au financement d'un nouveau four pour juillet 2007 à la Chapelle-Saint-Mesmin".

"Nous nous attendions à cette nouvelle. Nous avons apuré la majeure partie de la dette et conclu des accords pour le reste. Maintenant, il faut continuer de travailler et nous améliorer", a déclaré Sinan Solmaz. "Nous sommes soulagés de ne pas avoir été mis en liquidation judiciaire. Nous demandons maintenant que les engagements soient tenus", a indiqué pour sa part, Pascal Colichet délégué CGT sur le site de La Chapelle-Saint-Mesmin.

Sinan Solmaz, qui possède plusieurs sociétés de négoce d'articles de vaisselle en Turquie, a injecté près de dix millions d'euros dans l'entreprise depuis sa reprise en décembre 2005, dans le cadre d'un plan de continuation. L'entreprise était alors en redressement judiciaire, à la suite d'un dépôt de bilan en juin 2005. Son plan de continuation, accepté fin décembre, avait permis le maintien de la production dans les deux usines de Duralex, société créée en 1939.

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