Des larmes de joie, oublié l'Ikéa de 1999

L'émotion ressentie devant ce succès inattendu des Bleus m'a fait oublier d'avoir raté le match historique d'il y a huit ans pour avoir accepté d'accompagner mon épouse faire des courses.

Je sais, c'est un peu idiot mais je n'ai pu m'empêcher d'écraser une larme de joie samed soir devant ma télé. Comme notre experte Loren Horky l'a écrit dans son Post ci-contre, le match a été intense, énorme et le XV tricolore contrairement à ce que j'avais écrit il y a quelques jours n'a pas eu à faire déjouer les Blacks pour l'emporter, ils se sont "contentés" de les faire douter, ce qui est bien suffisant et de tenir leur camp et leur jeu. La détermination des hommes de Laporte a fait le reste.

Le bonheur, c'était d'être là, de vivre ce moment historique pour le sport français - mais qui commence à devenir une mauvaise habitude pour les Néo-Zélandais - et puis, pour moi d'oublier une mésaventure survenue huit ans plus tôt. J'avais bêtement accepté en cet après-midi de demi-finale France-Nouvelle Zélande d'accompagner mon épouse chez Ikéa, pensant que ce serait rapide. Une heure et demi plus tard, les courses étaient finies...le match aussi. Cette fois, c'est de rage que j'aurais du pleurer, en écoutant à la radio, dans la voiture, sur le chemin du retour, les commentaires emphatiques des spécialistes sportifs.

La victoire du XV tricolore samedi soir - sans doute moins belle en terme de jeu que huit ans plus tôt mais qu'importe - a renvoyé ce mauvais souvenir de 1999 aux oubliettes. Moi aussi, j'aurai vu gagner la France contre les Blacks. En lisant latribune.fr ce dimanche, je constate qu'on a été plus de seize millions à partager ce moment unique. Je n'ai donc pas du être le seul à être ému par cette performance et par la tension nerveuse de ces quatre-vingt minutes de bagarre.

L'émotion sera-t-elle au rendez-vous pour la demi-finale contre l'Angleterre? On peut l'espérer mais nourrir des doutes. Les deux équipes surprises - qui aurait dit après leur défaite 36 à 0 au stade de France contre les Springboks sud-africains que le XV de la Rose se qualifierait tout comme les Français, battus d'emblée par l'Argentine - se connaissent tellement bien que le match promet d'être tendu. Et comme les Bleus, les hommes du butteur métronome Jonny Wilkinson montent en puissance depuis le début de la compétition. Ils seront de valeureux mais dangereux adversaires. Nicole, qui est aux commandes en ce dimanche pour faire vivre le site latribune.fr, craint une défaite française. Elle avait pronostiqué l'incroyable victoire des petits gars de Bernard Laporte contre les All Blacks. Mauvais présage...

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