Gemalto enregistre une baisse de 7% de ses ventes à fin mars

Le fabricant de cartes à puce a réalisé au premier trimestre de 2007 un chiffre d'affaires pro forma de 362,1 millions d'euros, en baisse de 7% sur un an. Le groupe s'attend à un premier semestre difficile mais vise toujours une marge d'exploitation "supérieure à 10% en 2009".

Déjà déçus par les résultats 2006, les investisseurs risquent à nouveau de l'être après la publication du chiffre d'affaires du premier trimestre de Gemalto. Le leader mondial de la fabrication des cartes à puce, né de la fusion en 2006 entre Axalto et Gemplus, a réalisé au premier trimestre de 2007 un chiffre d'affaires pro forma de 362,1 millions d'euros, en baisse de 7% sur un an. Il se situe en dessous des attentes des analystes, qui tablaient sur un chiffre d'affaires de 397 millions d'euros selon le consensus Factset.

Gemalto, qui s'était voulu prudent pour le premier semestre, considère toutefois ce chiffre d'affaires "conforme" à ses prévisions. "L'exécution de notre plan stratégique, qui comporte des mesures de réduction de coûts et des initiatives visant à accélérer la croissance rentable, est en bonne voie et nous en attendons des effets positifs supplémentaires au cours du second semestre 2007", commente le directeur général Olivier Piou, cité dans le communiqué.

Le groupe s'attend à un premier semestre difficile. "Les synergies attendues du rapprochement se matérialisent progressivement mais elles ne suffiront pas à compenser les effets négatifs sur la marge d'exploitation de la forte baisse des prix de vente enregistrée" en 2006, souligne-t-il. Le second semestre devrait profiter des "effets positifs de la saisonnalité" et de "la contribution croissante des premiers déploiements de sécurité numérique", ainsi que du programme de réduction de coûts.

Gemalto, qui "continuera à mettre en oeuvre tous les ajustements nécessaires à sa structure de coûts", vise toujours une marge d'exploitation "supérieure à 10% en 2009". Au premier trimestre, les revenus tirés de la téléphonie mobile ont reculé de 11% à 194,0 millions d'euros, malgré "une moindre pression sur les prix de vente" et une progression du volume des cartes SIM, mais à un rythme moins rapide qu'auparavant (+9%). Les pays émergents devraient continuer à doper la demande dans ce secteur, selon Gemalto, qui ajoute que "les ventes devraient donc principalement se composer de produits d'entrée et de milieu de gamme".

La téléphonie publique poursuit sans surprise son déclin avec une chute du chiffre d'affaires de 39% à 10,3 millions d'euros. La branche "identité et sécurité", en baisse de 9% à 47,3 millions d'euros, a souffert du recul des revenus de brevets, partiellement compensé par la "dynamique favorable" dans les solutions d'identité (+22%), soutenue par le déploiement de passeports électroniques et les programmes gouvernementaux dans l'identité et santé. Les transactions sécurisées affichent en revanche une croissance de 7% à 95,6 millions d'euros, tirée par "l'augmentation des volumes de cartes à microprocesseur utilisées pour le paiement et la télévision à péage".

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