Dominique de Villepin convoqué par les juges pour une possible mise en examen

L'ex-Premier ministre annonce ce nouveau rebondissement dans l'affaire Clearstream dans un communiqué publié ce mardi. Nicolas Sarkozy a affirmé, mardi soir à Tunis, qu'il ne retirera pas sa plainte cette affaire.

Dominique de Villepin est à nouveau convoqué par les juges d'instruction dans le dossier Clearstream. L'ancien Premier ministre annonce lui-même dans un communiqué cette convocation par les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons qui "envisagent de le mettre en examen". La convocation aurait lieu le 27 juillet 2007, selon son avocat. Dominique de Villepin "réaffirme à cette occasion qu'il a agi strictement dans le cadre de ses fonctions de ministre des Affaires étrangères et de ministre de l'Intérieur et dément toute implication pénale dans ce dossier".

Cette convocation fait suite aux deux perquisitions menées par les juges jeudi 5 juillet 2007 au domicile de Dominique de Villepin puis vendredi dans un de ses bureaux. Ces perquisitions font suite à une expertise judiciaire de l'ordinateur du général Philippe Rondot, figure centrale du dossier, interrogé mercredi comme témoin assisté. Dans deux fichiers relatifs à l'affaire Clearstream comportant quatre notes, retenues par les juges d'instruction Jean-Marie d'Huy et Henri Pons, le général fait état de déclarations de protagonistes du dossier Clearstream qui lui ont déclaré que Dominique de Villepin était à l'origine de la tentative de compromission devant la justice de Nicolas Sarkozy. Le général a confirmé leur authenticité.

Ces nouveaux éléments issus de l'expertise informatique font encourir à Dominique de Villepin une éventuelle mise en cause pour "complicité de dénonciation calomnieuse".

Dans un communiqué publié le 5 juillet, Dominique de Villepin rappelle "qu'il n'a pas cherché à enquêter ni compromettre aucune personnalité politique dans l'affaire Clearstream". Il précise "qu'il n'a jamais eu de contact informatique de quelque sorte que ce soit avec aucun des protagonistes de ce dossier".

De son côté, le président Nicolas Sarkozy a affirmé, mardi soir à Tunis, qu'il ne retirera pas sa plainte dans l'affaire Clearstream. Il a fait valoir que, en matière pénale, "l'action publique, une fois en mouvement, ne s'éteint pas par le retrait des plaintes des parties civiles".

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