Les autres films de la semaine

Des Enragés au Secret de Terabithia en passant par Alpha dog

"Les enragés"
La France n'a pas le monopole des violences de quartiers. C'est ce que montre ce film de Detlev Buck qui raconte les démêlées du jeune Michaël dans l'Allemagne des banlieues. Il doit quitter le quartier de gens aisés où il vit avec sa mère chez un riche amant qui ne veut plus d'elle. Dans la banlieue défavorisée de Berlin où ils ont trouvé refuge, le jeune homme est racketté et tabassé dans sa nouvelle école. Il cherche désespérément un moyen de trouver de l'argent. Il le trouvera en la personne de Hamal, le parrain du quartier qui voit en lui le passeur de drogue idéal qui n'a rien de suspect aux yeux de la police. Mais Michael a mis le doigt dans un engrenage irréversible où il n'a d'autre choix que de tuer ou d'être tué.


"Le Secret de Terabithia"
Après le Monde de Narnia, gros succès de la fin 2006, voici par les mêmes producteurs "Le Secret de Terabithia". Adapté du roman de Katherine Paterson, le film raconte l'histoire de Jess, un garçon issu d'une modeste famille et Leslie, fille unique d'un couple d'écrivains. Les deux adolescents s'inventent un monde imaginaire, nommé Térabithia jusqu'au jour où ils se retrouvent projetés dans cet univers magique. Les voila alors lancés dans une grande aventure face à des monstres de toutes tailles. Comme dans "Narnia", "Le Secret de Terabithia" illustre le passage initiatique vers un autre monde (dans le premier à travers une armoire, dans le second via un ruisseau) où les héros peuvent enfin se révéler. D'où un sentiment de déjà vu qui cependant ne rebutera pas les 8-10 ans.

"Alpha dog"
Beaucoup de bruits pour rien. Tel pourrait être le sous-titre du dernier film assourdissant et interminable de Nick Cassavetes, inspiré d'une histoire vraie. Nous sommes à l'aube des années 1990 dans une banlieue blanche et chic de Californie. C'est là que vivent Johnny et sa bande de blousons dorés. Sauf que ces fils à papa d'une stupidité sans égale, préfèrent jouer les gangsta rappeurs plutôt que les bons fils de famille. Et n'hésitent pas à kidnapper le petit frère de l'un d'entre eux pour se venger de l'aîné. Quitte à commettre l'irréparable. Bruce Willis, Sharon Stone et Justin Timberlake ne suffisent pas à sauver ce film dont le maigre scénario s'effiloche d'une scène à une autre, enchaînant cliché sur cliché. Ca hurle, ça cogne, mais ça épuise surtout.

"En la cama"
Le jeune réalisateur chilien Matias Bize suit le huis-clos d'un couple de jeunes gens dans l'intimité d'une chambre d'hôtel où ils passent leur première nuit ensemble, sans rien savoir l'un de l'autre. Pensant que leur relation n'a pas d'avenir, ils vont échanger leurs vérités, leurs mensonges, leurs peurs, leur amour, leur haine. Au fil des conversations et des ébats amoureux, ils vont se révéler l'un à l'autre.

"L'avenir est ailleurs"
Ce documentaire parfois maladroit d'Antoine Leonard Maestrati donne la parole aux Antillais qui ont massivement rejoint la métropole dans les années 60, a l'appel du Bumidom, le bureau de recrutement qui fournissait la France en main d'oeuvre non qualifiée, en postiers, douaniers, agents RATP, femmes de ménage, partis pour un voyage souvent sans retour. En dépit de leur carte d'identité française, ces citoyens de couleur noire se sentent associés aux immigrés. Leur difficultés d'intégration se ressentent sur leur enfants.

"La bête dans le coeur"
Cristina Comencini porte à l'écran son propre roman sur un sujet délicat : le travail d'exhumation d'un lourd secret de famille par une jeune femme. Sabine a tout pour être heureuse, elle vit une relation équilibrée avec son petit ami, mais la nuit, d'étranges cauchemars la tourmentent. Lorsqu'elle se retrouve enceinte, des souvenirs refoulés resurgissent, qui la replongent dans l'enfance et les rites bourgeois établis par ses parents, morts depuis longtemps. La façade respectable se lézarde bientôt et derrière la silhouette du père se cache un traumatisme que Sabina partage avec son frère. Et qu'elle va tout faire pour mettre à jour.

"Un nom pour un autre"
La réalisatrice d'origine indienne Mira Naïr retrace avec beaucoup de tendresse une saga familiale de l'émigration aux Etats-Unis. Parce qu'il a réchappé à un terrible accident de train, Ashoke, brillant étudiant bengali prend comme un présage la prophétie d'un compagnon de voyage et part pour New York, où il a trouvé un poste d'enseignant à l'université. Emmenant avec lui sa jeune épouse Ashima, belle jeune fille éduquée et musicienne, choisie par ses parents. Ils ont beaucoup de mal à s'enraciner dans ce pays si différent, où il fait si froid l'hiver. Mais ils donnent bientôt naissance à un fils, Gogol qui grandit en Américain, et garde ses distances vis-à-vis de la culture indienne de ses parents. Ses aventures amoureuses et un évènement dramatique l'amèneront à assumer à sa double culture.


"La grande finale" de Gerardo Olivares.
Qui y a-t-il de commun entre des chasseurs à l'aigle galopant à bride abattue à travers la steppe glacée de Mongolie, une caravane de Touaregs progressant à travers les sables du désert nigérien du Ténéré et une troupe d'indiens de la forêt amazonienne entreprenant un long périple à travers la jungle ? Réponse : ils ont tous le même objectif: trouver un poste de télévision pour regarder la finale de la coupe du monde de football 2002, Brésil-Allemagne. De très belles images pour un sujet mince comme un fil.

"Norway of life"
Ce film fantastique abscons et glacé du norvégien Jens Lien raconte le désarroi du jeune Andreas qui se retrouve dans une ville étrange. Il ignore comment il est arrivé là mais on lui remet un emploi, un appartement et même une femme. Il s'aperçoit très vite que quelque chose cloche. Tentant de s'enfuir, il découvre un monde sans issue...

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