Voilà qui devrait redonner un peu de baume aux coeurs aux vacanciers qui, en cette période de grandes migrations estivales, utilisent encore plus leur voiture que d'ordinaire. Dans le sillage du repli des cours du pétrole, la baisse des prix des carburants amorcée mi-juillet s'est confirmée la semaine passée, selon l'Union française des industries pétrolières (Ufip) ce mardi.

La flambée des cours du pétrole tout au long du mois de juin avait provoqué un arbitrage dans les dépenses des Français. Ces derniers avaient en effet laissé tomber leur voiture en raison de la flambée des prix. Conséquence: la demande de carburants dans l'Hexagone a subi une chute impressionnante de 10% en juin par rapport à juin 2007, et un recul d'environ 1,5% sur six mois.

Le litre de gazole, carburant le plus consommé en France et dont la flambée des prix provoque régulièrement la colère de certaines professions, s'est vendu la semaine dernière 1,3384 euro contre 1,3726 euro la semaine précédente, après un record fin mai à 1,4541 euro.

Le litre de super sans plomb 95 valait en moyenne la semaine dernière 1,4183 euro contre 1,4194 euro la semaine précédente, son dernier record datant du 20 juin à 1,4971 euro. Quant au fioul domestique, il reste sous la barre d'un euro, à 0,9089 euro le litre, contre 0,9413 euro la semaine précédente. Il avait atteint un record le 4 juillet, à 1,0143 euro.

Selon l'Ufip, l'évolution du prix du baril est répercutée sur les prix à la pompe en France dans un délai variant de 10 à 15 jours et une évolution du prix du baril de brut de 10 dollars se traduit par une variation des prix à la pompe de 5 centimes.