Burberry recherché après des ventes solides

Le titre du distributeur britannique Burberry est en hausse de plus de 8% ce mardi à la Bourse de Londres après avoir fait état d'une hausse de près de 20% de son chiffre d'affaires au second semestre de son exercice.

Le distributeur britannique Burberry est en hausse mardi en Bourse de Londres: l'action gagne 8,5% à 429,75 pence en matinée. Les investisseurs sont soulagés après l'annonce par le groupe d'une hausse de près de 20% de son chiffre d'affaires au second semestre pour son exercice clos fin mars. De plus, Burberry s'être montré optimiste pour l'accueil de ses produits notamment en Amérique du Nord.

Le chiffre d'affaires du semestre s'est établi à 546 millions de livres ( près de 680 millions d'euros), en hausse de 19% (+18% à taux de change constants). Les ventes en gros ont crû de 28% (+25% à taux de changes constants) et les ventes au détail de 17% dans les deux cas (+6% à magasins comparables).
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"Burberry a bien fini l'année, dans un contexte de plus en plus difficile", a estimé la directrice générale du groupe Angela Angela Ahrendts dans un communiqué. Pour le premier semestre 2008-2009 à fin septembre, Burberry vise un chiffre d'affaires en gros en hausse de 10% à taux de change constants. En ce qui concerne les points de vente au détail, la société espère augmenter son espace moyen de vente de 12-13% pour l'exercice en cours, clos fin mars 2009. Le groupe prévoit notamment 15 ouvertures de magasins.

"L'Espagne devrait rester morose mais cela sera compensé par une bonne croissance dans toutes les autres régions, notamment en Amérique du Nord, qui sera en hausse de plus de 20%, et dans les marchés émergents, dans le cadre de notre stratégie consistant à investir sur les marchés les moins saturés", peut-on lire dans le communiqué.

Les analystes chez Kaupthing estiment que "le communiqué positif va dans le sens d'une bonne fin d'exercice". Un soulagement alors selon une enquête publiée mardi, les ventes au détail à surface comparable ont reculé en mars au Royaume-Uni pour la première fois depuis deux ans, les consommateurs commençant à ressentir les effets de la crise du crédit.

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