Samsung Electronics : la téléphonie et les écrans LCD sauvent le résultat

Le groupe sud-coréen annoncé une baisse de 6,6% de son bénéfice net au quatrième trimestre 2007, à 2.212 milliards de wons (1,58 milliard d'euros). Un résultat meilleur que prévu grâce aux bonnes performances des branches écrans à cristaux liquides et téléphonie mobile,

Le groupe sud-coréen Samsung Electronics annonce ce mardi une baisse de 6,6% de son bénéfice net au quatrième trimestre 2007, à 2.212 milliards de wons (1,58 milliard d'euros). Samsung explique la baisse des résultats du trimestre par la chute du prix des semi-conducteurs, le marché mondial étant saturé. Mais le résultat est meilleur que prévu grâce aux bonnes perfomances des branches écrans à cristaux liquides (LCD) et téléphonie mobile, précise le groupe.

Le chiffre d'affaires a progressé de 11,4%, à 17.480 milliards de wons (12,5 milliards d'euros), mais le bénéfice d'exploitation a chuté de 13,1% en glissement annuel, à 1.780 milliards de wons (1,27 milliard d'euros).

Sur l'ensemble de l'exercice 2007, Samsung Electronics enregistre un bénéfice de 7.420 milliards de wons (5,3 milliards d'euros) pour un chiffre d'affaires de 63.170 milliards de wons (45,3 milliards d'euros).

Perquisitions chez le président du groupe
Deux perquisitions ont été effectuées ce mardi à Séoul au siège de Samsung et au domicile de son président, Lee Kun-Hee, dans le cadre de l'enquête sur des accusations de corruption visant le géant de l'électronique sud-coréen. Une autre résidence du président avait déjà été perquisitionnée la veille par les enquêteurs, selon l'agence de presse Yonhap. Les parlementaires sud-coréens avaient donné leur feu vert en novembre à la création d'une commission d'enquête indépendante sur Samsung, à la suite des accusations de l'ancien responsable des affaires juridiques du groupe, selon lesquelles le géant électronique aurait eu recours à une caisse noire de plusieurs millions de dollars pour soudoyer des magistrats, des responsables du gouvernement et des journalistes. Dans le cadre de cette enquête dont la durée ne peut excéder 105 jours et qui est considérée comme un test de la détermination des autorités à lutter contre la corruption au sein des grands groupes, Lee Kun-Hee et d'autres responsables de Samsung ne peuvent quitter le pays.

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