La semaine dernière avait été porteuse pour le titre de la société foncière Gecina, en hausse de 7,78%. Ce lundi, c'est la douche froide. A Paris, la valeur plonge en clôture de 10,94% à 92,15 euros

Ce mouvement serait lié aux inquiétudes sur la situation du groupe immobilier espagnol Colonial (dont le titre chute lui aussi) qui fait baisser la spéculation sur un éventuel rapporchement avec Gecina.

Surtout, selon le site Internet boursier espagnol "Bolsa5", les actionnaires espagnols de Gecina, Jaoquin Rivero et Bautista Soler, chercheraient à céder des titres de la foncière française afin de pouvoir mener la scission prévue entre la foncière hispanique Metrovacesa et sa filiale Gecina, sans que les actionnaires aient à lancer une offre d'achat sur Gecina comme les y contraint une décision de l'AMF de décembre dernier.

Joaquin Rivero qui détient 17,8% de Gecina a fait appel d'une décision de décembre de l'Autorité des marchés financiers (AMF) concluant à l'existence d'une action de concert entre lui-même et Bautista Soler, actionnaire à 15,3%. L'AMF avait également jugé non conforme à la réglementation boursière l'OPRA (offre publique de rachat d'actions) de Gecina prévue dans de cadre de l' accord de séparation convenu entre Metrovacesa et la foncière française.

Joaquin Rivero a cependant déclaré lundi à l'agence Reuters que ni lui, ni l'autre gros actionnaire du groupe, la famille Soler, n'avait vendu de titres et qu'ils n'avaient pas l'intention d'en céder. "C'est absolument inexact, nous ne vendons pas d'actions et nous ne prévoyons pas d'en vendre sur le marché", a-t-il insisté. Dans l'hypothèse où une cession de titres devrait avoir lieu, elle se ferait dans le cadre d'un placement auprès d'investisseurs institutionnels, a-t-il poursuivi.