Prix de l'immobilier en 2007 : hausse à Paris, coup de frein en banlieue

Les prix de l'immobilier ont encore monté de 10,5% l'année dernière dans la capitale. En banlieue, en revanche, le rythme de hausse des prix a fortement ralenti.

Les notaires ont dévoilé ce mardi leurs chiffres sur les prix de l'immobilier dans la région parisienne en 2007. Il en résulte que la hausse demeure élevée à Paris alors que dans la banlieue plus ou moins proche, le ralentissement se confirme. D'où leur commentaire: "le coup de frein généralisé des prix est devenu plus sélectif".

Dans la capitale en effet, les prix ont encore bondi l'an passé de 10,5% à 6.360 euros le mètre carré en moyenne. C'est plus qu'en 2006 où les prix de l'immobilier avaient crû de 9,7% à Paris. Les notaires soulignent que, pour la première fois, la barre des 5.000 euros le m2 est dépassée dans tous les arrondissements.

Trois arrondissements ont même dépassé les 9.000 euros le m2: le sixième à 9.790 euros(en hausse de 14,4%), le septième à 9.260 euros et le quatrième à 9.040 euros. A l'opposé, quatre arrondissements restent sous la barre des 6000 euros le mètre: le 19ème, le moins cher de Paris, à 5.050 euros, le 20ème à 5.340 euros, le dixième à 5.560 euros et le 11ème à 5.970 euros.

La palme de la hausse des prix la plus élevée revient au premier arrondissement avec un bons des prix de 16,1%, à 8.200 euros le mètre carré. A l'inverse, les huitième et dixième arrondissements ont connu des hausses de moins de 10%.

A noter quelques opérations rares, souvent du fait d'acheteurs étrangers (ils représentent 7 à 8% des acquéreurs). Citons en deux: l'acquisition d'un appartement de 124 m2 situé au Palais Royal dans le premier arrondissement, à 29.556 euros le m2, soit au total plus de 3,6 millions d'euros, et celle d'un 222 m2 au coeur de la capitale, près de Notre-Dame, dans le quatrième arrondissement, à 24.000 euros le m2, soit plus de 5,3 millions.

A l'inverse de ces acquisitions exceptionnelles, nombre d'acquéreurs se voient contraints de "renoncer à leurs projets" immobiliers, étant confrontés "à des prix jugés prohibitifs". D'autres préfèrent remettre à plus tard leurs acquisitions, "dans l'attente d'une baisse escomptée des prix".

En banlieue, toutefois, la situation est bien différente. En petite et en grande couronne, le marché est plus contrasté en fonction de la localisation des biens immobiliers. Autour de Paris, le ralentissement de la hausse des prix est très net dans les Hauts-de-Seine, passant de +9,3% en 2006 à +7,8% en 2007, et même en Seine-Saint-Denis, où elle passe de +14,1% en 2006 à +7,3% en 2007.

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