Polémique sur les milliards que veut geler le gouvernement

Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a assuré mercredi que les économies que doit annoncer le gouvernement vendredi seraient inférieures aux six à sept milliards d'euros avancés par le journal Le Monde,

Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a assuré mercredi que les économies que doit annoncer le gouvernement vendredi seraient inférieures aux six à sept milliards d'euros avancés par le journal Le Monde, un autre député UMP prévoyant "un plan d'économies sans équivalent".

"Quand on parle des six à sept milliards on parle des mesures visées par le gel (ndr: budgétaire). Je peux vous dire qu'il n'y aura absolument pas le gel de six à sept milliards, mais d'une partie de ces sommes. C'est le gouvernement qui décidera, pas le journal Le Monde", a assuré le député des Hauts-de-Seine dans les couloirs de l'Assemblée nationale.
Interrogé sur le montant des économies, M. Lefebvre a refusé un chiffrage plus précis.

Le Monde affirme que le plan d'économie doit être arrêté vendredi lors d'un conseil de modernisation des politiques publiques. "La plus grande partie des économies, qui seront intégrées dans le projet de loi de finances triennal (2009 à 2011), portera sur le logement, la santé, l'emploi et la formation professionnelle, ainsi que sur la politique de développement des entreprises", affirme le quotidien.

"Il n'y aura ni plan de rigueur, ni hausse des impôts ou des prélèvements obligatoires. C'est un engagement que nous prenons. Il y aura par contre des réformes structurelles importantes" pour supprimer "les dépenses inutiles ou improductives", a ajouté ce proche de Nicolas Sarkozy, sans préciser lesquelles.

Selon M. Lefebvre, "les réformes qui seront annoncées seront structurelles, sur le moyen et le long terme. Cela n'a rien à voir avec des mesures d'économies telles qu'elles sont présentées".

"On va vers un plan d'économies sans équivalent sous la Ve République mais sans augmentation d'impôts à la clé", a assuré pour sa part un autre député UMP, prévoyant "un plan qui n'est pas chiffrable car étendu sur plusieurs années" avec "une réforme totale des niches fiscales qui plombent les recettes budgétaires".
Pour sa part le président de la commission des Affaires sociales Pierre Méhaignerie (UMP) a préféré parler de "gestion rigoureuse" plutôt que de rigueur: "Je n'ai pas peur de dire que l'Etat doit être rigoureux dans la gestion de sa dépense".

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