Capgemini ne veut pas participer à un dépeçage d'Atos

La SSII pourrait être intéressée par certains actifs de sa concurrente, s'ils étaient mis en vente, mais elle ne veut pas participer à une opération de découpage menée par des fonds.

Selon le directeur général de Capgemini, Paul Hermelin, son groupe pourrait s'intéresser à des actifs de son concurrent Atos, s'ils étaient mis en vente.

"A ma connaissance, les dirigeants d'Atos Origin ont engagé un plan de redressement et ne sont donc pas vendeurs. En revanche, s'ils changeaient d'avis et décidaient de mettre en vente certains actifs qui s'inscrivent dans notre stratégie, nous pourrions les examiner", affirme Paul Hermelin dans une interview accordée au Journal des Finances à paraître samedi.

En revanche, "nous n'avons pas l'intention de participer à un découpage initié par des fonds spéculatifs", ajoute-t-il. Paul Hermelin avait été approché il y a quelques mois par les fonds Pardus et Centaurus, premiers actionnaires d'Atos avec 22,5% du capital, et qui sont en conflit ouvert avec la direction. Ils lui avaient proposé de racheter certaines activités du groupe. M. Hermelin avait alors appelé le président du directoire d'Atos Philippe Germond pour le prévenir.

Capgemini a publié mercredi un chiffre d'affaires pour le premier trimestre de 2,185 milliards d'euros, en hausse de 3,7% à taux de change et périmètre constants, et a confirmé sa prévision annuelle de croissance de son activité dans une fourchette comprise entre 2 et 5% en 2008.

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.