Comme constatés déjà jeudi soir à New York, les cours du brut ont lâché du lest ce vendredi dans les échanges électroniques cotés en Asie. L'or noir reculait sous les 100 dollars ce matin après l'annonce jeudi après-midi de la forte reconstitution des réserves américaines de brut.

Dans les échanges matinaux, le baril de "light sweet crude" pour livraison en avril perdait 31 cents à 97,92 dollars. Pour ces deux derniers jours de cotation, mardi et mercredi, le contrat à échéance en mars avait atteint subitement des niveaux jamais vus, avec au final un record de clôture à 100,74 dollars et un record historique de 101,32 dollars le baril, en cours de séance. Le Brent de la mer du Nord pour livraison en avril prenait 5 cents à 96,29 dollars.

Jeudi soir à New York, le baril de "light sweet crude" pour livraison en avril, nouveau contrat de référence, a clôturé en baisse de 1,47 dollar à 98,23 dollars. Lors des échanges électroniques précédant la séance, il avait toutefois refranchi la barre symbolique des 100 dollars, montant à 100,33 dollars. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour échéance en avril a terminé à 96,24 dollars, en repli de 2,18 dollars par rapport à la veille.

Dans son rapport hebdomadaire publié jeudi, le Département américain à l'Energie a quelque peu ramené les fondamentaux du marché sur le devant de la scène, en faisant état de réserves pétrolières américaines de brut à un niveau jugées confortables par les analystes. Les stocks de brut se sont notamment étoffés de 4,2 millions de barils, enchaînant une sixième semaine de progression d'affilée et ceux d'essence de 1,1 million de barils.