Sévère chute de la Bourse de Paris avec un indice CAC 40 qui a terminé la séance sur un repli de 3,13% à 4.308 points. Le marché s'interroge face aux intentions de la BCE et les chiffres de l'emploi américain déçoivent.

On commence par les hausses et ce sera rapide : il n'y a qu'une seule valeur dans le vert sur le CAC aujourd'hui à la clôture : L'Oréal avec un léger gain de 0,18% à 69,62 euros. Le titre est globalement bien orienté depuis un mois.

Du côté des baisses, l'actualité est beaucoup plus riche. C'est Alstom qui subit le plus fort repli du CAC avec 6,17% de perte à 66,37 euros. L'équipementier ferroviaire et son rival Bombardier contestent l'attribution d'un contrat de 500 millions d'euros au suisse Stadler en Norvège

EADS recule de 5,82% à 15,22 euros et STMicroelectonics enregistre une baisse de 5,57% à 8,63 euros. Le titre, victime de prises de bénéfices, a gagné plus de 20% sur le dernier mois. De son côté, Air France-KLM cède 5,46% à 17,04 euros en fin de séance.

Avec la détente sur les cours du pétrole, l'énergie éolienne perd de son attrait pour les investisseurs. Du coup, Veolia Environnement perd 5,27% à 34,11 euros.

Après une forte hausse en début de journée, Dexia recule de 0,76% à 10,18 euros. Une baisse modérée dans le contexte de cette séance. Le titre a été soutenu par l'espoir d'une attitude plus favorable de l'administration américaine vis-à-vis de sa filiale de rehaussement de crédit FSA. Une réorganisation des activités du groupe en Belgique est également évoquée par la presse belge.

Même scénario pour Pernod-Ricard qui cède 0,31% à 64,90 euros. Le titre a bénéficié une bonne partie de la séance de la hausse de la recommandation de JP Morgan.

Enfin sur le SRD, Club Med enregistre une forte baisse de 5,71% à 29,37 euros. L'activité et les réservations du groupe de villages de vacances ont ralenti entre son deuxième et son troisième trimestre.

Pour finir, comme d'habitude, un détour par les marchés pétroliers et les devises.

Les cours du brut descendent sous les 107 dollars. Le baril de WTI américain s'échange contre 106,78 dollars et celui de Brent de la mer du Nord contre 105,33 dollars.

La monnaie européenne chute face au billet vert après les déclaration pessimistes de Jean-Claude Trichet: 1 euro vaut 1,4353 dollar.

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