Marks & Spencer s'en sort bien en 2007/2008

Le groupe de distribution britannique publie une hausse de ses ventes et de ses bénéfices au titre de l'exercice 2007/2008 achevé en mars, en dépit de conditions difficiles, qui devraient se prolonger en 2008/2009.

Marks & Spencer (M&S) va mieux. Le premier distributeur britannique a même agréablement surpris les investisseurs en annonçant ce matin des résultats légèrement au delà des attentes. Une belle performance au regard des conditions difficiles pour le commerce britannique actuellement.

Le bénéfice net part du groupe a grimpé de 24,5% à 821,7 millions de livres. De plus, le bénéfice imposable a bondi de 20,5% à 1.129,1 milliard, dépassant ainsi la barre du milliard pour la première depuis l'exercice 1997/1998, et confirmant le redressement du groupe après les déboires du début de la décennie. Il avait alors été obligé de fermer la plupart de ses magasins en Europe continentale, notamment en France.

Le chiffre d'affaires a augmenté de 5,1%, à 9,022 milliards de livres. Les ventes au Royaume-Uni ont progressé de 4,2%, et celles à l'international de 16,8%, a précisé Marks & Spencer dans un communiqué. "Malgré des conditions économiques plus difficiles au deuxième semestre, M&S a fait une bonne année", s'est félicité le directeur général du groupe Stuart Rose, cité dans le communiqué.

Les employés des magasins se partageront au total une enveloppe de 12,8 millions de livres, a-t-il annoncé. Le directeur général s'est par ailleurs montré confiant pour les perspectives du groupe, même si les conditions d'activité devraient "rester difficiles" dans un avenir proche.

L'activité sur les sept premières semaines de l'exercice 2008/2009 a été mitigée, avec un mois d'avril plombé par des conditions climatiques défavorables, mais un mois de mai marqué par une nette amélioration. Selon le directeur général, M&S est "bien placé pour se défendre", a des possibilités de s'étendre sur son marché national comme à l'étranger, et continuera à investir pour rénover ses magasins, avec un investissement en capital qui devrait s'élever entre 800 à 900 millions de livres sur l'exercice en cours.

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