ArcelorMittal, numéro un mondial de la sidérurgie, a fait état mercredi d'un excédent brut d'exploitation (EBE) légèrement inférieur aux attentes au titre du premier trimestre, mais dans le haut de la fourchette de ses propres prévisions (entre 4,7 et 5 milliards). L'EBE s'est établi à 5,04 milliards de dollars, en hausse de 16% sur un an, alors que les huit analystes interrogés par Reuters tablaient sur 5,06 milliards.

Le bénéfice net de 2,371 milliards de dollars (1,582 milliard d'euros) au premier trimestre, en progression de 5,3%, et s'attend à un bon deuxième trimestre, porté par la demande mondiale d'acier. Le géant de l'acier table sur un résultat brut d'exploitation (Ebitda) supérieur à 6,5 milliards de dollars au deuxième trimestre, contre 5,3 milliards un an plus tôt, grâce à "la continuation d'une forte demande d'acier et aux contraintes (pesant sur) la production"", a-t-il précisé dans un communiqué.

Les ventes sont ressorties à 29,809 milliards de dollars, en augmentation de 21,7% et les livraisons ont été de 29,2 millions de tonnes, en hausse de 8,1%. "Malgré les incertitudes économiques mondiales, nous continuons à voir une forte demande d'acier et une bonne dynamique de prix. Cette demande globale est soutenue par la poursuite de l'industrialisation d'un nombre clé d'économies émergentes et ArcelorMittal est bien positionné pour continuer à tirer avantage de ces dynamiques", a commenté le PDG du groupe, Lakshmi Mittal, cité dans le communiqué.

Toujours au chapitre des perspectives, au deuxième trimestre, les livraisons devraient être supérieures à celles du premier trimestre et le résultat brut d'exploitation devrait progresser dans toutes les divisions grâce à une hausse des volumes et aux prix de vente, a détaillé le groupe.

ArcelorMittal qui précise avoir atteint comme prévu le montant de 1,6 milliard de dollars de synergies découlant de la fusion entre Arcelor et Mittal Steel, indique avoir remis à ses actionnaires 2,6 milliards de dollars sur les trois premiers mois de l'année, 533 millions en dividendes et 2,1 milliards en rachats d'actions.