"2007 était une année de transition". C'est ainsi que le groupe français Neopost qualifie sa performance l'an dernier. Le spécialiste des solutions de traitement pour le courrier a enregistré à l'issue de son exercice 2007, clos le 31 janvier 2008, une baisse de 13,7% de son résultat net, à 135,7 millions d'euros. Les comptes intègrent des provisions "pour optimisation des structures" de 20,5 millions d'euros. Hors impact de ces provisions, le résultat net se serait élevé à 148,4 millions, en retrait de 5,7% par rapport à 2006. Le résultat opérationnel courant recule de 0,7%, à 237,1 millions d'euros.

Néanmoins, le numéro un européen et numéro deux mondial a légèrement amélioré sa rentabilité, avec une marge opérationnelle courante représentant 26,1% de son chiffre d'affaires (de 907,1 millions d'euros, en recul de 1,3%) contre 26% un an plus tôt.

"Cela prouve clairement la pertinence et la solidité du modèle de développement de Neopost", a commenté dans un communiqué le directeur général Denis Thiery. Neopost proposera à son assemblée générale un dividende de 3,65 euros, en hausse de 10,6%.

Neopost prévoit de lancer en avril une nouvelle gamme de machines à affranchir ciblant le segment milieu de gamme. Pour 2008, il vise une croissance du chiffre d'affaires d'au moins 3% et une marge opérationnelle courante au-dessus de 26% après 2008 après 25,7% espérés cette année et 25,2% en retraité de l'acquisition de PFE en 2007 (26,1% en publié).

Ces annonces ont été sanctionnées par les marchés. Le titre Neopost a perdu ce mercredi 6% à 67,30 euros.