Casino privé de Venezuela

La nationalisation de la filiale vénézuélienne du distributeur diminuera au pire sa capitalisation boursière de 1% à 2%.

Hugo Chavez, président du Venezuela, n?a jamais caché s?inspirer de Fidel Castro. Casino vient de faire les frais de cette admiration : l?action du distributeur français a perdu jusqu?à 2,4% ce lundi, après l?annonce de la nationalisation de sa filiale vénézuélienne Exito par le président Chavez, au motif que l?enseigne avait augmenté ses prix sans justification.

Les relais de croissance des distributeurs français se trouvant dans les marchés émergents, le coup aurait pu être dur pour Casino s?il s?était agi d?un autre pays que le Venezuela. Mais ce dernier ne représente que 2% du chiffre d?affaires global du groupe, et sa contribution au résultat d?exploitation est quasiment nulle. Au pire, selon Vincent Hamel, analyste chez Oppenheim, les foudres d?Hugo Chavez coûteront 1% à 2% de capitalisation boursière à Casino, qui pèse 6,8 milliards d?euros à la Bourse de Paris. Au pire, car il est fort possible que le distributeur reçoive des indemnisations de la part du Venezuela.

Les investisseurs en semblent persuadés, au vu du cours de Bourse, de nouveau en hausse cet après-midi.

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Commentaires 4
à écrit le 21/01/2010 à 6:52
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Merci Chavez, un homme au service du Peuple et non du Capitalisme. Peuple qui l'a élu depuis 10ans non STop! et ne pas oublié que c'est le président le mieux élu. allez voir la constitution et vous vous en appercevrez mieux! cette décision va dan...

à écrit le 20/01/2010 à 0:07
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Chavez conduit son pays à la ruine. Encore 5 ans et ce sera le nouveau Zimbabwe de l'Amérique Latine!

à écrit le 18/01/2010 à 19:20
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l action chavez est tres bonne ;il aime le droit chemin:surtout quand il a agi d etre au cotes des palestiniens.: c est un homme brave.on le respecte.

à écrit le 18/01/2010 à 16:37
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Et il a raison de le faire. On ne peut pas dire qu'il ne les a pas prévenu. La faute est du côté de la société commerciale qui a oublié que Chavez tient ses promesse et qu'il n'est pas au service du privé tout puissant. Eh oui, il faudra s'y faire...

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