Une des conséquences de la crise économique a été la baisse sévère des budgets informatiques sur l'année 2009. Fin 2008, les grandes entreprises ont demandé à leur directeur des systèmes d'information de travailler sur un budget en baisse de 30% en moyenne. Cette base a de nouveau été révisée en baisse au moment de pâques.
Une telle situation a eu deux conséquences. Le cycle « naturel » de rafraichissement des matériels informatiques a été repoussé (c'est particulièrement vrai pour les serveurs). Les DSI se sont aperçus qu'ils doivent modifier leur infrastructure informatique pour faire plus avec moins de ressources. D'où la montée en puissance des concepts du « green IT » (l'informatique verte), de la virtualisation (faire fonctionner plus d'applications sur un seul serveur) et du cloud computing (utiliser des ressources informatiques en dehors de l'entreprise).
Le 16 mars, Intel va commercialiser sa nouvelle gamme de processeurs pour serveur (Xeon 5600). Elle apporte une solution à plusieurs problèmes des directions informatiques. Selon les modèles qui circulent chez les analystes financiers, une puce Xeon 5600 peut remplacer 15 processeurs Xeon commercialisées en 2005 ou 5 processeurs Xeon commercialisés en 2006. Et ce n'est pas tout puisque la consommation d'énergie diminue.
La banque d'affaires Credit Suisse estime que les investisseurs n'ont pas encore apprécié le potentiel du nouveau Xeon et de la reprise du cycle de rafraichissement des serveurs. Elle donne un objectif de cours de 30 dollars soit 15 fois son estimation ajustée de bénéfice par action pour ce cycle économique.
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