Euro qui comme EADS ... a fait une grosse commande. Depuis le temps que l'on répète que la crise de la dette en zone euro n'a pas que des inconvénients. Que la baisse de l'euro, n'est pas une fatalité mais une opportunité pour rebooster la compétitivité des Etats membres.
L'euro baisse, évoluant désormais à des plus bas de quatre ans... Et alors ? Si au moins cela pouvait permettre de compenser en exportations, ce que la cure d'austérité générale en Europe va nous coûter en points de croissance. C'est tout du moins ce que l'on peut espérer après la commande engrangée ce jour par Airbus auprès de Dubai Emirates, à l'occasion du salon aéronautique de Berlin.
Rien de moins que 32 exemplaires de son A380 pour un montant de 11,5 milliards de dollars. Soit ni plus, ni moins, que la plus grosse commande jamais enregistrée dans l'aviation civile selon John Leahy, le directeur commercial d'Airbus. Certes, déjà cliente avec 58 gros porteurs commandés, la compagnie semble être satisfaite des premiers exemplaires livrés par Airbus.
Mais surtout à un euro pour 1,19 dollar, il est plus intéressant d'en acheter aujourd'hui qu'en avril 2008 ou l'euro s'échangeait à près de 1,60 dollar. Autant dire qu'Airbus est désormais plus compétitif et peut s'attendre à d'autres commandes. Ce qui n'est pas pour déplaire à sa maison mère EADS qui surfe déjà allègrement depuis quelques semaines en bourse sur la faiblesse de la devise européenne.
Certes, cette commande avait déjà été plus ou moins anticipée par le marché, ce qui explique la faible réaction du titre. Mais en hausse de 0,37 %, l'action EADS est en tête de l'indice CAC 40 qui recule dans le même temps de 1,7 %.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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